Patrick Roy, connu pour son franc-parler et sa passion sans limite, traverse une période qui pourrait bien marquer la fin de son aventure à Long Island.
Après une autre défaite des Islanders, cette fois contre les Maple Leafs, plaçant l’équipe avant-dernière dans l’Est, l’entraîneur-chef a tenu des propos qui ont choqué les partisans et les observateurs de la LNH.
À bout de nerfs, il déclara :
« Je n’ai rien pour étayer ce que je vais dire, mais nous jouons du bon hockey. »
Ces propos, rapportés par Greg Wyshynski d’ESPN, ont rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Ils témoignent d’un homme à bout de patience, peut-être résigné, et visiblement frustré par une équipe qu’il n’a jamais vraiment su modeler à son image.
Pour de nombreux fans et analystes, Patrick Roy est devenu méconnaissable depuis son arrivée à Long Island. Connu pour son intensité et son intelligence tactique, il semble aujourd’hui dépassé par les événements, incapable de redresser une équipe en plein désarroi.
Chris Botta, journaliste de longue date des Islanders, a bien résumé la situation :
« Patrick Roy est venu à Long Island pour entraîner notre équipe et il est méconnaissable. C’est bizarre, et on ne peut pas tout reprocher au fait que Lou Lamoriello le contrôle. »
Roy, autrefois figure d’autorité et de leadership, est désormais réduit à un coach qui peine à trouver des solutions dans un contexte toxique.
La frustration se lit dans ses propos, ses gestes et ses décisions sur le banc.
Si Roy est à l’avant-garde des critiques, une grande partie de la faute revient à Lou Lamoriello. Depuis plusieurs années, Lamoriello a sacrifié l’avenir des Islanders pour tenter de maximiser les performances immédiates
. Résultat : une équipe vieillissante, en manque de profondeur et de relève, incapable de rivaliser avec les meilleures équipes de la ligue.
Une attaque anémique, incapable de générer des occasions de but de manière cohérente.
Des unités spéciales désastreuses, symbole d’un manque d’ajustements tactiques.
Une défense vieillissante et lente, exposée par des adversaires plus rapides et plus jeunes.
Chris Botta a également souligné la gestion désastreuse de Lamoriello :
« L’histoire des Islanders, c’est l’échec de Lamoriello à bâtir une équipe compétitive, l’incapacité de Roy à trouver des solutions et l’inaction des propriétaires. »
Patrick Roy, malgré sa réputation d’homme fort et de compétiteur, semble aujourd’hui complètement isolé. Coincé entre les attentes irréalistes de Lou Lamoriello et les critiques incessantes des médias et des fans, il n’a ni les outils ni le soutien pour réussir.
L’équipe, bâtie sur un noyau de vétérans en voie de disparition, n’offre à Roy aucune marge de manœuvre. Même les quelques joueurs talentueux comme Mathew Barzal et Noah Dobson ne suffisent pas à masquer les faiblesses d’une formation qui manque cruellement de profondeur et de dynamisme.
Sur les réseaux sociaux, les partisans des Islanders n’ont pas épargné Patrick Roy après sa déclaration controversée.
Certains ont même réclamé son limogeage immédiat, tandis que d’autres ont pointé du doigt Lou Lamoriello comme le principal responsable de cette débâcle.
« Roy veut se faire virer, c’est évident. »
« Comment pouvez-vous prétendre jouer du bon hockey avec un bilan aussi médiocre ? »
« Lamoriello doit partir avant Roy. Cette équipe n’a pas d’avenir. »
La frustration des supporters est compréhensible. Les Islanders, autrefois une équipe compétitive, se retrouvent désormais au bas du classement, avec peu d’espoir d’amélioration à court terme.
Face à cette situation, une question se pose : Patrick Roy cherche-t-il volontairement à être congédié ? Sa frustration évidente, combinée à des décisions parfois incompréhensibles sur le banc, laisse penser qu’il pourrait vouloir forcer la main à la direction.
Cependant, pour de nombreux observateurs, le véritable problème se situe au sommet de l’organisation. S’il y a quelqu’un qui doit y aller, c’est bien Lou Lamoriello.
À 82 ans, le vétéran directeur général semble dépassé par les exigences modernes de la LNH. Son incapacité à bâtir une équipe compétitive et sa gestion autoritaire nuisent autant à Roy qu’aux joueurs sur la glace.
Patrick Roy, légende du hockey, se retrouve aujourd’hui dans une situation intenable. Entre une équipe sans avenir et un directeur général qui restreint ses décisions, il est difficile d’imaginer un scénario où Roy puisse réussir à Long Island.
Alors que les critiques se multiplient et les défaites s’accumulent, un licenciement semble de plus en plus probable.
Mais si les Islanders veulent vraiment changer de cap, ils devront aussi se séparer de Lou Lamoriello et repenser complètement leur approche.
Pour Patrick Roy, cette expérience à Long Island risque de laisser un goût amer.
Mais pour les insulaires, c’est une leçon qui pourrait leur coûter des années et des années à réparer.
Les commentaires, affirmant que son équipe joue du bon hockey, sont loin d’apaiser les tensions.
Le sélectionneur visiblement dépassé, tentant de trouver des excuses face à une situation catastrophique. Pourtant, les statistiques parlent d’elles-mêmes : les Islanders ne jouent pas du « bon hockey ».
Les équipes spéciales des Islanders sont un désastre complet. Leur avantage numérique, qui devrait être un outil clé pour générer des buts dans les moments cruciaux, est l’un des moins efficaces de la LNH.
Avec un pourcentage de réussite autour de 12%, ils sont derniers de la LNH.
Leur infériorité numérique n’est guère meilleure. Les Islanders accordent des buts sur plus de 25 % des tirs au but, les plaçant également au dernier rang.
Une attaque anémique incapable de marquer des buts
Une défense en déclin
Un jeu désorganisé dans sa propre zone, où les revirements et une mauvaise couverture défensive se traduisent souvent par des buts adverses.
Les commentaires de Patrick Roy selon lesquels les Islanders jouent du « bon hockey » ne tiennent pas face aux chiffres.
Nous irons encore plus loin. Les propos de Patrick Roy peuvent être interprétés comme un aveu indirect de frustration et d’impuissance.
Contraint de travailler avec une équipe bâtie sur une base vieillissante et sans avenir, Roy semble chercher à protéger son groupe ou à détourner l’attention de problèmes structurels plus profonds.
Cependant, ces déclarations risquent de briser davantage sa crédibilité auprès des médias, des supporters et peut-être même de ses propres joueurs.
Les Islanders sont dans une impasse et Lou Lamoriello en porte une grande part de la responsabilité. Roy, malgré son expérience et son intensité, n’a pas les outils pour réussir.
Si les Islanders veulent éviter une glissade encore plus profonde, il est temps pour les propriétaires de prendre des mesures drastiques.
Et cela commence par reconnaître que ce n’est pas seulement l’entraîneur qui est responsable, mais aussi et surtout la gestion catastrophique de l’équipe par Lamoriello.
Patrick Roy, compétiteur légendaire, se retrouve aujourd’hui dans une situation où ses propres paroles le trahissent.
Si les Islanders n’apportent pas de changements drastiques, cette saison pourrait être la pire de l’histoire récente de la franchise.
. Et pour Roy, cette aventure risque de devenir un chapitre à oublier d’une carrière par ailleurs remarquable.
Prions pour que Lamoriello soit viré avant Roy. Après tout… c’est lui le vrai coupable…