Depuis la veille de Noël, un navire est à l’arrêt sur le fleuve Saint-Laurent en raison d’une panne de courant généralisée de cause inconnue. A bord, un équipage d’une vingtaine de personnes est toujours là.
Trois jours après l’arrêt du navire MV MACCOAune première tentative de renflouement aura lieu vers 11 heures le 27 décembre, a confirmé Pêches et Océans Canada par courriel ce matin.
La Garde côtière canadienne (GCC) a indiqué qu’un officier de son équipe d’intervention environnementale et de risques maritimes sera à bord du navire. Trois remorqueurs du Groupe Océan participeront également aux efforts de renflouement du bateau.
Les opérations seront également surveillées à l’aide de drones et d’un hélicoptère, si les conditions météorologiques le permettent.
La GCC avait été informée d’une panne de courant généralisée sur le navire vers 1 h 15 dans la nuit du 24 décembre. « Selon les informations reçues, il n’y a aucun blessé à bord, aucun dommage à la coque du navire et aucun pollution constatée », a assuré l’organisation. Le navire, un vraquier de 185 mètres de long et 24 mètres de large, se dirigeait vers Waterford, en Irlande, selon le site mondial de renseignement sur le suivi des navires.
Dans la soirée du 24 décembre, des générateurs, des systèmes de chauffage et d’autres fournitures ont été livrés à l’équipage de vingt personnes. Peu de temps après, l’électricité a été rétablie à bord. Un hélicoptère de la GCC a également été déployé pour surveiller la situation, mais aussi pour confirmer l’absence de pollution, précise-t-on dans le mail.
Le lendemain, plusieurs experts sont montés à bord du navire pour aider à élaborer un plan de renflouement. L’incident s’étant produit en pleine période des fêtes, l’opération est un peu plus complexe, car le GCC a précisé qu’il devait conjuguer la disponibilité des différents partenaires de l’organisation capables de remédier à la situation.
Jeudi, Pêches et Océans Canada a assuré que l’équipage à bord se portait bien, et que de fréquents survols aériens confirmaient toujours l’absence de pollution.
« La position du navire échoué n’a aucun impact sur le trafic maritime ; cependant, un avis de vitesse lente pour les navires passant à proximité est en place dans la zone », conclut l’organisation.
