David Lappartient ne pensait certainement pas se lancer si tôt dans la bataille. Mais l’annonce, le 10 août – veille de la clôture des Jeux olympiques de Paris –, de l’Allemand Thomas Bach, qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat à la tête du Comité international olympique (CIO) a quelque peu précipité les ambitions. du Breton. Qui n’a pas réfléchi longtemps. «Lorsque le président Bach a dressé le profil du candidat idéal, j’ai reconnu une partie de moi-même dans ce profil. Cela m’a poussé à y aller. »
Mi-septembre, le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) était officiellement candidat à la présidence du CIO pour un mandat de huit ans, aux côtés de six autres membres de l’instance lausannoise : le prince jordanien Feisal Al – Hussein, le Britannique Sebastian Coe, la Zimbabwéenne Kirsty Coventry, l’Anglo-Suédois Johan Eliasch, l’Espagnol Juan Antonio Samaranch et le Japonais Morinari Watanabe.
Depuis trois mois, David Lappartient et ses rivaux font campagne, discrètement et dans le cadre très strict autorisé par le CIO (pas de publicité, pas de débat public entre les candidats, usage réduit des réseaux sociaux…). Tous les candidats ont adressé samedi 14 décembre un dossier de candidature au CIO – mis en ligne mercredi 18 décembre – avant de tenir un grand oral devant leurs pairs le 30 janvier 2025.
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