Pour cette nouvelle affaire de violences conjugales, le joueur a été condamné à 18 mois de prison, dont douze avec sursis de deux ans, par le tribunal correctionnel de Béziers (Hérault).
Mais l’ancien Grenoblois avait déjà été condamné en avril 2023 par le tribunal judiciaire d’Aix-en-Provence, pour des faits similaires, à dix mois de prison avec sursis assortis d’un sursis probatoire de cinq ans. Une partie de ce sursis (six mois) a été révoquée.
Au total, Nkinsi a donc été condamné à un an de prison et déféré devant le juge d’instruction pour aménagement.
Le tribunal de Béziers est allé au-delà des réquisitions du procureur de la République qui avait requis 14 mois de détention, dont douze avec sursis, et quatre mois de révocation de sa précédente peine.
Nkinsi est le deuxième joueur de l’AS Béziers condamné en quelques jours pour violences conjugales, après l’attaquant néo-zélandais Taleta Tupuola, qui a écopé le 13 novembre d’une peine de 14 mois de prison avec sursis.
Reste le cas Marques pour Béziers
Au lendemain de la condamnation de Tupuola, le club a annoncé son intention de le réintégrer dans son effectif, estimant dans un communiqué que « justice a été rendue ». Le Néo-Zélandais a rejoué depuis, le 6 décembre à Brive et le 13 décembre pour la réception de Montauban.
Par ailleurs, la Ligue nationale de Rugby (LNR) a ouvert fin octobre une enquête visant le demi de mêlée portugais du club, Samuel Marques, pour son comportement envers une hôtesse à qui il aurait jeté un verre au visage, alors qu’il était ivre, lors de la cérémonie de la Rugby Night le 23 septembre.
L’AS Béziers, aujourd’hui en Pro D2 après avoir longtemps dominé le rugby français dans les années 1970 et 1980, vient d’être racheté par un fonds d’investissement irlandais.