le coaching de Didier Deschamps agace dans le vestiaire

Pour la première fois depuis la prise de fonction de Didier Deschamps en 2012, l’équipe de France ne terminera pas leader de son groupe lors d’un tournoi majeur. Honteusement tenus en échec par la Pologne hier (1-1), les Bleus ont vu l’Autriche (victorieuse des Pays-Bas dans le même temps) leur filer le nez et s’emparer de la première place. La faute, en partie, à une attaque française manquant d’idées. En trois matches, l’équipe de France n’a toujours pas réussi à marquer seule dans le jeu, mais au-delà de ça, c’est le coaching de Didier Deschamps qui commence à poser question.

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Les partisans du résultat inviteront à la patience, rappelant que Didier Deschamps a toujours su dissiper les doutes et trouver la recette miracle lorsqu’il fallait grimper en altitude (il a emmené la France à 3 reprises en finale lors de ses 4 derniers tournois majeurs), mais clairement, en interne, on commence à perdre patience. Si l’analyse d’Adrien Rabiot, hier soir, après France – Pologne, avait déjà pointé un manque d’harmonie entre les idées de Deschamps et celles d’une partie du groupe (les Turinois avaient jugé que les Bleus n’avaient pas mis les ingrédients pour gagner, alors que Deschamps avait justement déclaré « a fait la bonne chose » dans le match), L’équipe a fait état d’une autre inquiétude au sein du groupe ce mercredi.

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Questions sur les entraînements

Outre Antoine Griezmann, visiblement encore irrité d’avoir débuté sur le banc face à la Pologne pour des raisons d’ordre “physique” (son déclassement aurait surpris une partie de l’effectif), un autre mécontentement plus général commencerait à prendre de l’ampleur. Le manque d’efficacité est évidemment au cœur des discussions internes, tout comme la satisfaction de ne pas encaisser de but, ou peu, mais le manque d’intensité lors des entraînements serait également pointé du doigt aujourd’hui.

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Le quotidien rapporte qu’au sein du groupe, plusieurs joueurs estiment avoir perdu physiquement ces derniers jours, notamment parce que la différence d’intensité entre entraînements et matchs serait bien trop importante. C’était aussi le sens de la sortie de Youssouf Fofana, entré en jeu contre la Pologne hier soir, et qui serait loin d’être un cas isolé selon le quotidien… D’ailleurs, Didier Deschamps devra trouver les mots pour se remobiliser. son groupe, et notamment les éléments laissés de côté comme Ferland Mendy, parti s’échauffer pendant trente minutes sans jamais entrer en jeu face à la Pologne malgré une attitude impeccable depuis le début de l’échange. A Deschamps d’écarter, une fois de plus, le doute.