Berteau, pour l’honneur
L’année dernière à Cassel, Victoire Berteau a failli s’inviter par surprise. Loin de cocher toutes les cases pour espérer se démarquer sur un parcours assez difficile, la Nordiste de l’équipe Cofidis avait intelligemment attendu son heure pour enfin surprendre Marie Le Net et Jade Wiel sur le fil et s’offrir ainsi son premier maillot tricolore. jeune carrière. Cette année, même si l’idée de récidiver est tentante, Berteau (23 ans) se concentre avant tout sur les Jeux Olympiques où elle est sélectionnée pour l’endurance sur piste et pour la course sur route.
Cordon-Ragot, pour mettre tout le monde d’accord
Audrey Cordon-Ragot (Human Powered Health) est arrivée en Normandie avec une idée bien précise : gagner sur tous les fronts et faire taire les critiques. Depuis jeudi, la Bretonne a fait un bout de chemin en devenant pour la septième fois championne de France de chrono et en se focalisant sur une polémique sur sa sélection aux Jeux de Paris qui n’avait aucune raison de l’être. Dans la foulée, et malgré ses 34 ressorts, la Morbihannaise semble bien décidée à pousser le curseur plus loin pour s’octroyer un troisième titre national sur route après ceux obtenus en 2020 et 2022.
Muzic, pour donner des regrets
En clair, Évita Muzic a vécu la récente annonce de la sélection française féminine sur route comme une trahison. Car le membre de l’équipe FDJ-Suez rêvait ouvertement de ces Jeux de Paris afin de donner un peu plus d’épaisseur à une carrière déjà chargée. “Le coach en a décidé autrement et je ne peux qu’accepter cette décision avec amertume et regret”, avait-elle dit. Autant dire que sur la route de Normandie, la Juraise de 25 ans aura à cœur de prouver que certains ont eu tort de ne pas avoir cru en elle.
Labous, pour se jauger
Sans vraiment faire de fixation, Juliette Labous (25 ans) pourrait néanmoins se voir sur l’une des marches du podium du Championnat de France. Pour cela, la Franc-Comtoise mise sur sa forme actuelle et sur le fait qu’elle ne s’est pas mise la pression à son arrivée en Normandie, pensant avant tout aux Jeux Olympiques de Paris. Troisième du Tour du Pays Basque, quatrième de la Vuelta ou encore récemment cinquième du Tour de Suisse, le coureur de l’équipe dsm-firmenich dispose désormais d’un sérieux pedigree pour évoluer sur tous les terrains.
