Bernard Laporte « ne sera pas vice-président », « Doumayrou, Paillaugue et Caudullo, un staff complet de Montpelliérains », Mohed Altrad fait le point

Bernard Laporte « ne sera pas vice-président », « Doumayrou, Paillaugue et Caudullo, un staff complet de Montpelliérains », Mohed Altrad fait le point
Bernard Laporte « ne sera pas vice-président », « Doumayrou, Paillaugue et Caudullo, un staff complet de Montpelliérains », Mohed Altrad fait le point

Ce mardi, en fin d’après-midi, à Vic-la-Gardiole (entre Montpellier et Sète) juste avant la Garden Party de fin de saison du MHR, le président Mohed Altrad s’est exprimé pour revenir sur la saison de son club mais aussi planifier pour le prochain

“Le club est en crise même si ça va mieux depuis la victoire de dimanche”, précise le président du MHR, pour introduire cette conférence de presse de clôture de la saison. Une heure avant l’arrivée de ses joueurs, staff, salariés et leurs familles au Mas Neuf pour fêter la fin de saison, le patron des Cistes a répondu aux questions des journalistes après une courte introduction.

« Vous devez être indulgents envers nous. Nous sommes un club jeune, comparé à certains clubs centenaires avec des traditions.

Dimanche, j’ai vu une équipe de Grenoble qui a joué ce match avec un niveau d’intensité et d’agressivité supérieur à la moyenne qu’on voit en Top 14. On a eu de la chance qu’ils soient finalement brûlés.

Montpellier a toujours été un peu un enfant non désiré, un peu plus depuis que je suis ici. Je suis un soutien pour le club mais aussi un handicap.

Bernard Laporte sera-t-il vice-président la saison prochaine, comme prévu ?

Il ne sera pas vice-président, il reste directeur du rugby. Il n’est pas là pour coacher, mais pour apporter sa considérable expérience. Il fut joueur puis entraîneur puis sélectionneur et enfin secrétaire d’Etat.

Pourquoi vous êtes-vous séparé de Collazo, Etcheto et Labit ?

Ils sont venus avec une mission spéciale. Je ne reviendrai pas sur l’épisode Cockerill, le courant n’est pas passé. Ils sont venus, ils ont fait tout ce qu’ils pouvaient, ils ont réussi et je les en remercie

Qui les remplacera ?

Bernard Laporte apporte sa vision du jeu, sur le système de jeu, la tactique…

On a gardé Antoine Battut, Didier Bès, Benson Stanley, Jérémy Valls, on ajoute à cela Benoit Paillaugue, Geoffrey Doumayrou et Joan Caudullo. Un staff complet de Montpelliérains. Joan Caudullo sera l’entraîneur-chef, c’est un grand défi. Dans la situation actuelle, j’assume mes responsabilités. Je ne suis plus aussi présent qu’avant, je ne suis là que les jours de match mais je vais essayer d’être plus présent.

Un personnel inexpérimenté aura-t-il le temps ?

Chaque année il y a 3 ou 4 clubs qui changent de staff, pourquoi se concentrer sur le MHR ? Toulon, c’est la même chose. Jetons un coup d’œil à l’historique des changements d’entraîneur dans d’autres clubs…

Depuis que je suis ici, nous sommes allés trois fois en finale en 12 ans, beaucoup de fois dans le top quatre, dans le Top 6. Nous avons remporté deux Challenge Cup. Aujourd’hui c’est une période de crise mais nous avons toujours eu des résultats.

Espérez-vous que ce staff très montpelliérain fera venir du monde au stade ?

Pour construire un club, on ne le fait pas en 30 ans, il faut un public. Pour moi le public montpelliérain, en terme de manifestations, de soutien, ça n’existe pas. Par rapport à Brive, Grenoble ou Castres etc…C’est un des incontournables. Nous n’avons pas de 16ème homme à Montpellier. C’est un des critères qui m’a fait choisir ce choix.

Comment le nouveau personnel sera-t-il organisé, en termes de répartition des rôles ?

Didier Bes restera en charge de la mêlée, Antoine Battut, de la ligne de touche, des mauls et du jeu vers l’avant, Benson Stanley s’occupera du jeu au sol. Quant à Benoit Paillaugue, il sera en charge de l’attaque, Geoffrey Doumayrou de la défense. Finalement, Jérémy Valls maintiendra le jeu.

Qu’avez-vous dit aux joueurs après Toulouse, lorsqu’ils vous ont demandé un entretien, notamment pour évoquer le cas Bernard Laporte ?

Qu’ils n’étaient pas à la hauteur. Ils se disent attachés à l’institution, mais perdent des matchs quand on a une chance de les gagner. C’est paradoxal.

Si un directeur du rugby doit dire des choses, il les dit. Peut-être que nous avons trop gâté les joueurs et que nous avons été trop gentils avec eux.

Ce nouveau staff a-t-il pour vocation d’être des champions ?

La vie consiste à construire et reconstruire, à travailler. Pour tirer les leçons de cette saison, l’important est de se tourner vers l’avenir.

Avez-vous toujours l’intention d’acheter le GGL Stadium ?

J’ai perdu aux élections, c’était en juin 2020, je suis allé voir Michaël Delafosse. Il figurait parmi ses promesses de campagne de transférer les infrastructures publiques vers le rugby et le football avant décembre 2020…

Pourtant, ce dernier a avoué il y a quelques temps dans Midi Libre qu’il attendait un retour de votre part ?

Il ment.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le chef-d’œuvre d’Ange Capuozzo – .
NEXT La Géorgie atomise le VAR après son élimination