Dans un entretien accordé jeudi à L’Equipe, l’ancien co-président de l’AS Saint-Etienne, Bernard Caïazzo, est revenu sur le rachat du club par la société canadienne Kilmer Sports Ventures. Et le point de départ des négociations grâce à Arsène Wenger.
Semaine historique à Saint-Etienne. Après avoir validé son retour en Ligue 1 après deux ans d’absence, l’ASSE a changé de propriétaire. Lundi, le duo Caïazzo-Romeyer a cédé le contrôle du club à la société canadienne Kilmer Sport Ventures qui en devient « l’actionnaire unique ». Le nouveau président du club mythique sera le Sud-Africain d’origine grecque Ivan Gazidis, 59 ans, considéré comme l’artisan de ce rachat.
Président de Kilmer Sports, il a dirigé Arsenal pendant dix ans et l’AC Milan pendant quatre ans. Gazidis n’est pas le seul lien entre les Gunners et les Verts. Arsène Wenger, entraîneur mythique du club londonien entre 1996 et 2018, a également joué un rôle clé dans le rachat du promu en Ligue 1.
Les précieux conseils de Wenger
Selon Bernard Caïazzo, c’est Larry Tanenbaum, nouveau propriétaire du club, qui lorgnait en premier sur Chelsea. Mais “le rachat a nécessité des sommes colossales sans aucune garantie de réussite”, a expliqué l’ancien patron stéphanois à L’Equipe. « Ils ont interrogé Arsène Wenger sur le club avec le potentiel le plus intéressant. Il les a orientés vers l’AS Saint-Etienne.»
Après les précieux conseils de l’Alsacien, le patron du KSV a eu le temps de se plonger dans les livres d’histoire. « Je sais ce que veut dire Saint-Etienne. Je suis très fier de faire partie de ce club historique et d’essayer de le ramener là où il était”, a-t-il déclaré dans un échange avec l’AFP, en assurant vouloir construire “pas à pas” le retour du club en France. élite.
