Nantes, Lyon, Nice… Voici les villes que pourraient s’offrir les 10 plus grandes fortunes de France – édition du soir Ouest-France

Nantes, Lyon, Nice… Voici les villes que pourraient s’offrir les 10 plus grandes fortunes de France – édition du soir Ouest-France
Nantes, Lyon, Nice… Voici les villes que pourraient s’offrir les 10 plus grandes fortunes de France – édition du soir Ouest-France

L’Observatoire des inégalités, qui a publié ce mercredi 5 juin son rapport sur les riches en France, a comparé les dix plus grosses fortunes à la valeur des logements dans les grandes villes françaises. Le résultat est « astronomique ».

« Nard-Bé Arnault, beaucoup d’argent (beaucoup d’argent), ouais (Moi), Je t’aime (Je vous aime) “. La déclaration d’amour en espagnol au patron de LVMH, numéro un des ultra-riches de France, est signée par le rappeur Booba. On ne sait pas si Bernard Arnault aime autant le luxe et l’argent que le chanteur des Hauts-de-Seine, par ailleurs département le plus riche de France, mais la punchline du « Duc » a eu le mérite de faire « les enfants rient ». Nous sommes en 2015 et, depuis, l’homme d’affaires a gonflé son portefeuille pour rivaliser pour le leadership mondial avec Elon Musk ou Jeff Bezos.

Plus grave, selon l’Observatoire des inégalités, qui a publié ce mercredi 5 juin son rapport sur les riches en France, le patrimoine professionnel, qui dans le cas de Bernard Arnault couvre toutes les actions du groupe LVMH, correspond à la valeur de tous les logements. à Marseille et à Nantes. Soit la modique somme de 203 milliards d’euros, sans tenir compte de sa fortune personnelle ni des œuvres d’art accumulées.

145 milliards d’euros pour racheter Marseille

Pour estimer la valeur des villes, l’Observatoire des inégalités calcule le nombre de logements, multiplié par la superficie moyenne française (82 m2) et le prix moyen au m2 de la ville. Pour Marseille, cela donne une facture totale de 145 milliards d’euros.

En deuxième position, on retrouve la famille Hermès, avec ses 138 milliards d’euros, l’équivalent d’un logement à Lyon. Alain et Gérard Wertheimer, avec Chanel, complètent le podium avec une fortune qui correspond à l’immobilier de la ville de Nice (100 milliards d’euros).

Dans ce top 10, on retrouve également François Pinault (7e), dont la fortune représente la valeur des logements à Reims (31 milliards d’euros) ou Emmanuel Besnier, du groupe laitier Lactalis, qui, avec 14 milliards d’euros, pourrait se permettre le parc immobilier d’une ville comme Perpignan, 122 000 habitants au dernier recensement.

Un résultat « astronomique »

A travers cette comparaison, les auteurs du rapport illustrent le fait que les riches sont toujours plus riches en France, comme ailleurs dans le monde. Les millionnaires représentent 5% des foyers français tandis que les 1% les plus riches disposent d’au moins 2,2 millions d’euros par foyer. Mais les ultra-riches dépassent toutes les normes. A tel point que le résultat est “astronomique”sourit Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. “Ce sont des évaluations qui sont des ordres de grandeur car ça n’a aucun sensil explique. La propre fortune de Bernard Arnault via LVMH est si gigantesque qu’elle en est virtuelle. S’il vendait tout, cela provoquerait un krach boursier. Et puis, les villes de Marseille et Nantes ne sont pas à vendre. »

Le salaire minimum, cet autre ordre de grandeur

Pour accumuler autant que Bernard Arnault, une personne payée au Smic – 1 390 euros net à temps plein en avril 2024 – devrait travailler douze millions d’années et épargner tout ce qu’elle gagne. Un autre ordre de grandeur que les auteurs du rapport utilisent pour comparer les salaires des grands patrons français.

Ainsi, les cinq patrons les mieux payés des 120 plus grandes entreprises cotées à la Bourse de Paris perçoivent des rémunérations, sur lesquelles ne sont pas déduits les impôts, ce qui est difficilement imaginable.

Bernard Charlès, le directeur général de Dassault Systèmes, perçoit 33 millions d’euros par an, soit 2 111 années de Smic. François-Henri Pinault, PDG du groupe de luxe Kering, perçoit 14 millions annuels, soit 877 années de salaire minimum. Il ferme ce top 5 qui comprend également Julien Daniel (Téléperformance), Carlos Tavares (Stellantis) et Philippe Guillemot (Vallourec).

 
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