l’essentiel
Le cinéma Grand Angle présente un cycle cinéma « Sport et handicap » du mercredi 5 juin au lundi 10 juin avec un intervenant différent pour chaque séance.
L’actualité des Jeux Paralympiques nous permet de concentrer notre attention sur des films qui ont mis en avant la thématique du sport et du handicap. Ainsi, Cécile Raucq, avec l’équipe du cinéma, propose des séances « cinéma-rencontre » avec trois films, tous basés sur des histoires vraies et trois invités intervenant après le film.
mercredi 5 juin, à 20h30, le documentaire de Pascal Plisson, « Nous avons un rêve », dépeint, avec légèreté et sans apitoiement, l’énergie d’enfants qui, malgré leur handicap, vont œuvrer pour réaliser leurs rêves sportifs. Après le film, le public pourra découvrir le parcours extraordinaire du champion auscitain Omar Bouyoucef. Médaillé aux Jeux Paralympiques, médaillé d’or en biathlon et champion du monde de para-laser run, l’athlète détaillera son parcours et ses activités au sein de l’Union Club Handisport labellisé en athlétisme dont il est le fondateur à Auch (Auch Handisport). Il discutera également avec des élèves de 6e et 5e années du Collège Saint-Joseph lors de la séance scolaire organisée le jeudi 6 juin.
lundi 10 juin, à 20h30, place à « Tout le monde pour tous », la comédie de Vianney Lebasque, construite sur la base d’un scandale dans le milieu sportif des Jeux paralympiques. Une équipe de basketteurs composée de déficients mentaux triche pour ne pas perdre la subvention de la fédération et pouvoir participer aux Jeux Paralympiques. L’invité, Thibaut Roussille, viendra évoquer son métier de moniteur de sport en milieu adapté pour déficients mentaux. En tant que président du comité des sports adaptés du Gers, il partagera ses réflexions et répondra aux questions du public.
En attendant, samedi 8 juin, à 14 heures, sera projeté le film « Les Chariots de Feu », un drame historique de Hugh Hutson, un film sur l’athlétisme, mais dont le scénario sportif sert de toile de fond à l’exploitation de la religion dans les milieux ultra-conservateurs. Britannique des années 1920. Un film aussi sur l’amitié, le dépassement de soi, les convictions, la peur et le manque de confiance face à la victoire. Laurent Mauras, président de La Floureto, expliquera le contexte historique du film lors de la conférence qui suivra.
