Vu de Séoul
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Malgré la baisse de la natalité, le pays a développé ces trente dernières années des établissements post-partum extrêmement coûteux. La plupart des jeunes mamans y restent pour se reposer et comprendre leur nouveau rôle.
Dans un pays qui n’a pas d’enfants, les mères sont des reines. En Corée du Sud, où le taux de fécondité chute d’année en année (0,72 enfant par femme en 2023), la grande majorité des mères qui viennent d’accoucher choisissent de séjourner dans des cliniques post-partum coûteuses, appelées sanhujoriwon.
Bienvenue à « Versailles » – en français dans le texte – un sanhujoriwon du quartier chic de Songpa à Séoul. Dans ce qui ressemble à un hôtel de luxe, les jeunes mamans peuvent profiter du spa ou recevoir des soins pour masquer les vergetures et corriger les vergetures. « relâchement cutané », peut-on lire sur son site internet. Près de deux semaines après son arrivée, Kim Go-eun, 36 ans, vante ce traitement de faveur : « J’ai tellement aimé les massages que j’en redemandais. Aujourd’hui, j’ai presque perdu tout le poids que j’avais pris pendant ma grossesse. se réjouit cet employé de l’industrie musicale.
Pour s’offrir la chambre « suprême » pendant une quinzaine de jours, Kim Go-eun a dû débourser plus de 5 700 euros. Son mari, cadre dans un label de K-pop, passe la plupart de ses journées avec elle dans ce logement entièrement équipé, avec vue sur le paisible lac Seokchon et la tour Lotte, haute de 555 m. Pour la chambre d’entrée
