“C’est la victoire du cœur, le public nous a transcendés”, le vestiaire de Béziers en folie après une victoire historique

“C’est la victoire du cœur, le public nous a transcendés”, le vestiaire de Béziers en folie après une victoire historique
“C’est la victoire du cœur, le public nous a transcendés”, le vestiaire de Béziers en folie après une victoire historique

Barrages/Barrages. Grâce à un essai inscrit à trois minutes de la fin contre Brive dans une ambiance folle, Béziers a le droit de défier Vannes en demi-finale, vendredi prochain au stade Rabine. L’occasion pour les joueurs de savourer une joie historique et de remercier un public déchaîné dans les tribunes.

Menton relevé, torse bombé, ils pourront dire qu’ils étaient là, ayant enfin un souvenir homérique à raconter. Génération en elle le parfum de l’inédit, de l’exploit et de la pure folie.

J’ai joué dans plusieurs clubs, mais j’ai rarement connu une ambiance pareille

« Ce soir, c’est une ville entière qui a gagné ce match. J’ai joué dans plusieurs clubs, mais j’ai rarement connu une ambiance pareille”, a partagé le demi de mêlée Samuel Marques, quelques minutes après le coup de sifflet final. Béziers est en demi-finale dans la joie générale. Direction désormais Vannes, pour une demi-finale qui sentira aussi le soufre, vendredi prochain dans le Morbihan.

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Transcendé par le public

A l’image d’une fin de match complètement décousue et échevelée, l’ASBH a su forcer son destin en arrachant la victoire à la 77e minute, grâce à un essai du deuxième ligne Hans N’Kinsi. « Nous avons montré que nous étions un groupe soudé, avec beaucoup de caractère. Nous avons eu des moments faibles, mais nous sommes restés calmes dans notre tête et le public nous a beaucoup aidé.» dit ce dernier, acclamé par tout le stade.

Hier, nous avons dû voir des milliers de supporters vêtus de couleurs « rouges et bleues », écoutant leur hymne à leur guise. « Aqui es Besiérs »sentir la chaleur de la nuit venir dans les parfums et la gaieté, tout ce barnum pour célébrer le premier succès de l’histoire de Béziers en match de barrage à domicile en dix-sept saisons de Pro D2.

Une soirée de gala pour prouver qu’avec cette équipe, tout est désormais possible

Toute une vie à attendre l’espoir d’un retour dans l’élite. Une soirée de gala pour prouver qu’avec cette équipe, tout est désormais possible. Cela valait bien un tour de victoire et des citations pour la postérité lors d’une conférence de presse. « C’est la victoire du cœur. Nous croyons en nous, nous jouons un jeu auquel nous croyons, nous avons poussé jusqu’au bout avec nos armes, avec un public qui nous transcende. »témoigne le coach Pierre Caillet, véritable mentor d’un groupe qui ne se fixe plus de limites.

Maintenant, nous allons aller à Vannes et rester le Petit Poucet de ces phases finales.

« Nous sommes capables de renverser des montagnes, cela montre le jeu que nous pouvons produire, nous n’abandonnons pas. Maintenant, nous allons aller à Vannes et rester le Petit Poucet de ces phases finales. Chose, nous n’avons rien lâché, nous n’aurons aucune pression, notre saison est déjà réussie, même si nous voulons vraiment gagner.insiste Marques.

La fête avant d’aller à Vannes

Les Biterrois ont pourtant été chauds, notamment en mêlée, ce qui leur a coûté six penaltys et qui aurait tout simplement pu leur coûter le match. Plaisanterie de Marques, qui ne voit le verre (de bière) qu’à moitié plein : “Si nous prenons six pénalités de mêlée à chaque match et que nous gagnons à la fin, je suis satisfait.”

Là, on ira boire un verre d’abord

Pas question pour autant de sombrer dans l’euphorie bienheureuse. Le capitaine Clément Ancely est attentif, conscient des atouts de son équipe. “Cette annéeil a dit, Nous récoltons les fruits de notre préparation physique cet été. Nous avions encore du carburant à la fin. Vannes n’est pas une prime. On est à un match d’une finale à Toulouse, on ne peut pas la gâcher, ce n’est pas possible. Là, nous irons d’abord prendre un verre. Une certitude : hier soir, les Béziers ont célébré la feria avant l’heure.

 
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