le Syndicat Tarbes-Lourdes démontre une « vraie force collective » pour Stéphane Dao

le Syndicat Tarbes-Lourdes démontre une « vraie force collective » pour Stéphane Dao
le Syndicat Tarbes-Lourdes démontre une « vraie force collective » pour Stéphane Dao

l’essentiel
L’année dernière avec Toulouse, il avait atteint les quarts de finale des barrages. Le voici au niveau des demi-finales avec l’Union. Stéphane Dao est-il un magicien ? Non, son credo est le travail. Allié à une psychologie très fine avec les joueurs. C’est ainsi que vous créez un groupe efficace. La preuve.

Que retenez-vous du week-end à Avignon ?

Je l’avais déjà dit, ce n’est pas forcément un avantage d’accueillir deux fois, surtout quand on perd le premier match à l’extérieur. De plus, l’équipe à l’extérieur vit ensemble pendant 72 heures, ce qui permet de renforcer les liens. C’est ce qu’on s’est dit. En gagnant le premier match à Tarbes, nous voulions essayer de gagner vendredi, mais Avignon a fait un bon match et nous n’y étions pas vraiment. Après, les joueurs ont été très courageux dans ce qu’ils ont fait dimanche, notamment avec un très gros départ. Les rotations sont immédiatement très bien entrées dans le match. Ils y sont allés en produisant un très bon basket en première mi-temps et pendant 25 minutes de la seconde, notamment défensivement.

Qu’est-ce qui explique ce changement d’un match à l’autre ? Certains joueurs parlent un peu de stress…

Comment chacun des joueurs aborde-t-il le match 2 ? Certains diront que c’est un match joker, d’autres qu’ils sont stressés. Mais je ne comprends pas car c’est un match uniquement pour Avignon. Tout le monde ressent les choses différemment. Je pense aussi qu’on n’a pas mis les doigts dans la prise. Et puis Avignon n’est pas là par hasard, ils nous ont bousculés et nous avons manqué de réaction.

Qu’est-ce que cela vous inspire d’atteindre la demi-finale ?

*Ce n’est pas marqué sur le terrain… On va faire un match pour le gagner. On sait que l’on tombe sur l’une des plus grosses armadas du championnat. Nous allons devoir nous rassembler en tant que collectif. Mais nous savons que nous avons nos chances. Nous sommes allés 1-1 contre eux, même si ces deux matches étaient un peu particuliers. A domicile, il leur manquait deux joueurs. A Tarbes, ce n’était pas très intense. Il est certain qu’ils ont plus d’expérience et de professionnalisme. Nous y allons avec nos armes, pour gagner le premier match à Saint-Vallier. Ils viennent de réaliser un exploit à Chartres, nous sommes donc prévenus.

Comment avez-vous organisé cette semaine entre quart et demi ?

Les gars étaient vraiment fatigués dimanche. Il faisait aussi très chaud. Physiquement, émotionnellement, la chaleur… c’est beaucoup. Deux matches en 72 heures… Le PSG refuse de le faire, mais nous le faisons. Donc lundi c’était repos et récupération, mardi tournage. Nous avons eu deux séances, une mercredi et une hier après le voyage. Nous n’avons pas le temps de continuer. Cela fait deux déplacements consécutifs, donc l’avantage du terrain pourrait être un problème. Mais c’est fait comme ça… Et comme je le dis, à la fin du prochain match nous serons encore en vie. Il nous reste au moins deux matchs à jouer à 300%. Il faut donc y aller match par match.

En début de saison, les objectifs étaient raisonnables, et vous vous retrouviez en demi-finale. Comment, en tant qu’entraîneur, gérez-vous cette situation ?

Les joueurs le méritent. C’est un vrai groupe qui s’est constitué. L’environnement du club est sain. Il faut le dire car on parle toujours de sportifs… Nous sommes dans les meilleures conditions pour voyager. Ce n’est pas une garantie de gagner des matchs. Il y a aussi une part de réussite. Inutile de chercher quel joueur a fait ceci, lequel a fait cela… Non, je pense que c’est une combinaison. On sent qu’il y a du soutien à Tarbes et à Lourdes, qu’il y a certaines petites ferveurs qui émergent. C’est super sympa pour les joueurs. Et pour le personnel aussi.

Avez-vous senti une ambition au sein de ce groupe grandir au fil de la saison ?

Nous avons de très mauvais perdants dans l’équipe, à commencer par le coach. Parfois, nous perdons contre des gens plus forts. D’autres fois on se dit qu’on aurait pu faire autre chose, en donnant plus, en se préparant différemment. On se pose toujours beaucoup de questions quand il y a une défaite. Le caractère individuel des joueurs et le fait qu’ils ont créé une véritable force collective sont utiles, cela se voit. C’est un groupe qui vit bien, et les groupes qui vivent bien parviennent à dépasser leurs objectifs. C’est ce qui se passe actuellement.

Quel est le message que vous allez faire passer aux joueurs avant cette demi-finale ?

Qu’il faut gagner. Nous avons les moyens de nous en sortir. En face d’eux se trouve Saint-Vallier qui est une vraie équipe. Tous les bons résultats que nous avons obtenus, c’est lorsque nous avons pu présenter une équipe, pas lorsque les individus ont voulu se retirer du match. C’est le collectif qui mettra en valeur les individualités. Pas le contraire. C’est important.

On dit généralement qu’une demi-finale ne se perd pas…

Oui, et une finale ne se joue pas, elle se gagne. Mais nous ne sommes pas encore en finale. Nous avons les moyens d’y aller. Et ce serait bien d’y aller. Nous ne sommes pas en vacances. Nous sommes le seul sport où lorsque nous reportons nos vacances, nous sommes heureux. C’est toujours un travail bizarre…

Et vous, personnellement, êtes-vous heureux en Bigorre ? Vous venez d’une grande ville, Toulouse…

Oui, je suis très heureux à Tarbes. Les gens sont très sympathiques. En début de semaine, je suis allée à Toulouse passer le permis de conduire de mon fils (il l’a réussi, NDLR). Après le péage, j’ai passé 45 minutes dans les embouteillages…

 
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