Tij Iginla et Cole Hutson impressionnent

Tij Iginla et Cole Hutson impressionnent
Descriptive text here

AVERTISSEMENT! Dans un peu plus de 48 heures, si le Canadien gagne à la loterie, ce texte aura perdu 90 % de sa pertinence aux yeux de nombreux lecteurs… et peut-être même de l’auteur !

Mais comme il y a aussi 91,5% de probabilité de le conserver dans sa totalité, on s’est dit que ça valait le coup d’analyser l’aptitude suspecte des U18 qui vient de se terminer du côté de la Finlande.

Pour commencer, disons qu’il n’y a que deux certitudes que l’on puisse tirer du dernier U18 : James Hagens sera le premier choix pour les enchères 2025 et Gavin McKenna lui succédera en 2026.

Dans la perspective de 2024, ce tournoi peut-il nous aider à déterminer un peu mieux qui sont réellement les Iginla, Eiserman, Connelly, Helenius et à quel rang ils seront repêchés ?

Et que penser de Cole Hutson, le « frère de l’autre » ?

C’est un peu ce que nous souhaitons analyser aujourd’hui… en attendant le loto mardi soir !

Tij Iginla | AG, Canada | 6 buts, 12 points, +4

Après avoir rejoint Équipe Canada un peu tard, Iginla a connu un premier match tranquille selon ses standards, mais il a rapidement trouvé ses marques par la suite. L’histoire se souviendra désormais de lui comme du but vainqueur du Canada lors de la finale U18 en 2024.

Rapide, incisif et solide en possession de la rondelle, désireux de la récupérer quand il ne l’a pas, son fils Iginla converge presque toujours vers les bons endroits sur la glace, et souvent, cela termine au filet, avec une percée, un tir, présence ou déviation.

Ses lectures offensives et défensives ne sont pas toujours parfait et il n’est pas le meilleur passeur des prochaines enchères, mais Iginla a quand même un sens du jeu au-dessus de la moyenne ainsi que d’excellentes mains pour un ailier physique dans son style et son niveau d’engagement est impeccable.

Il évoluait régulièrement au poste gauche du PP1 (et parfois sur le mur droit) et on l’a aussi vu jouer en désavantage numérique ici et là.

Pour revenir à son tir, il n’y a peut-être que Cole Eiserman qui en possède un meilleur que le sien parmi tous les attaquants des enchères 2024. Iginla lance avec une vélocité et une précision énormes à partir d’une dégaine sèche et vive, quel que soit le pied sur lequel il s’appuie. Franchement impressionnant.

C’est aussi très impressionnant de voir le niveau de maturité de son jeu et sa force physique sachant qu’il n’aura que 18 ans en août. Encore quelques semaines et il ne serait disponible qu’en 2025… À mes yeux, il n’est vraiment pas si loin de la LNH et joue déjà un style « pro ».

Je l’ai placé à 9 heurese se classe dans mon évaluation de mi-saison, alors que beaucoup le classent encore entre le 12e et le 15e. Aujourd’hui, je ne comprends tout simplement pas ceux qui pensent qu’il serait un » atteindre » pour le CH entre 5e et le 7e rang.

Que lui manque-t-il pour devenir un excellent ailier, voir un ailier vedette de la LNH?

Selon moi, il a trop de qualités dominantes pour échouer.

Avec ce tournoi qui s’ajoute à une série plutôt impressionnante, Iginla a un peu augmenté selon moi et est susceptible de gagner quelques places dans mon top-15 final (vers la fin mai).

Cependant, j’ai hâte de revoir Michael Brandsegg-Nygard, mon favori de l’hiver et le « compétiteur droitier » d’Iginla en termes de style et de talent. MBN, UN en retard, dominant chez les U20, travailleur acharné, style « pro » aussi, devrait défendre les couleurs de la Norvège lors du Championnat du monde senior, lui qui aura déjà 19 ans le 5 octobre prochain…

Saura-t-il garder l’audacieux 6e place que je lui ai donnée en février ? A suivrerrrrrrrrrre.

Cole Eiserman | AG, États-Unis | 9 buts, 10 points, +/- 0

Hormis son nouveau record de buts pour le programme de développement américain, rien de bien nouveau pour Cole Eiserman.

Nous avons simplement vu et revu le tireur d’élite une élite que tout le monde connaît.

Mais il n’y a rien d’étonnant à cela : le principal intéressé n’est pas intéressé changer n’importe quoi pour n’importe qui, et il le dit lui-même !

Il le veut comme il l’aime tel qu’il est !

N’es-tu pas mignon !

Mais en fait, je ne suis pas le seul observateur/analyste à ne pas aimer ça autant Tel qu’il est.

Pour faire ressortir un bon vieux cliché, Eiserman joue plus sur le nom derrière le pull que sur le logo devant. C’est souvent visible à l’oeil nu.

Les dropbacks lui semblent souvent un concept presque étranger, tout comme les couvertures défensives et les un peu plus plat en dehors de la zone offensive en général. Plutôt ordinaire à 5 contre 5, cela explique qu’il n’ait pas terminé son tournoi avec un différentiel positif au sein d’une équipe américaine pourtant « bondée ».

Mais, en zone offensive, il travaille généralement assez fort, allant même jusqu’à distribuer de bons tirs d’épaule. Nous allons lui donner ça.

Une équipe qui veut un pur buteur, espère qu’il deviendra plus mature/moins égocentrique avec le temps, et a un bon place pour lui, dès la première unité de son avantage numérique, il pourrait peut-être être tenté dans le top 10. C’est très probable.

Intéressant de noter aussi qu’Eiserman a pratiquement les mêmes qualités physiques et les mêmes aptitudes qu’Iginla (bonne taille, mains, vitesse, tir, flair pour le filet), mais pas du tout la même envie de faire ce que « le jeu vous commande de faire » pour parler comme Martin St-Louis.

Les dirigeants du CH qui souhaitent ajouter du talent et du poids à l’attaque pourraient-ils faire le « pari d’Eiserman » pour en faire un joueur un peu plus complet ?

On peut en douter…

Trevor Connelly | C/AG, États-Unis | 4 buts, 9 points, +7

Il ne fait aucun doute que Trevor Connelly est le amusant pour regarder jouer…quand il ne frappe pas ses adversaires à la tête pour faire perdre le tournoi à son équipe.

Son style flamboyant rappelle un mélange de Mike Ribeiro et Mike Modano.

Non, vraiment, il l’est mignon. Ssurtout si tu aimes le genre demi ballerine, à moitié sociopathe

Mais voilà, après ses histoires de croix gammées et de propos racistes dont nous avons déjà parlé, Connelly a une fois de plus « ébranlé » tous ceux qui croient qu’au fond il est un « bite totale “, un œuf de cave en bon québécois.

À ce sujet, on se demande si Simon « Snake » Boisvert va désormais se joindre à eux, qui comme on le sait s’était classé 2e lors de son évaluation de mi-saison pour le repêchage de juin.

Comme l’a demandé avec philosophie l’excellent analyste de RDS Marc-André Dumont après le match : s’agissait-il d’une simple erreur ou son action révèle-t-elle son vrai caractère (de cabochon terminé) ?

Imaginez, Connelly était un ajout de dernière minute à l’équipe, ne faisant pas partie du programme de développement (USNTDP) !

Pas sûr que ses coéquipiers du programme qui rêvaient de cette médaille d’or depuis deux ans aient réellement apprécié son petit séjour chez eux…

En tout cas, sauf erreur de ma part, il n’est pas revenu sur la glace pour cueillir ” son “ médaille d’argent.

Quel gâchis!

Hormis ce geste complètement stupide et des interrogations sur son attitude, Connelly reste un joueur actif sur la glace. Il n’est pas paresseux, s’implique dans les trois zones et distribue la rondelle autant qu’il tire au but.

Mais malgré quelques bons buts, son tir ne me semble toujours pas une arme terrifiante et son coup de patin est un peu étrange. (maladroit) n’est pas sensationnel…

Enfin, outre l’épaisseur de la « tranche de steak » qu’il a entre ses deux oreilles, l’autre grande question concerne son style de jeu très « est-ouest ». Sera-t-il capable de jouer ainsi dans la LNH sans se faire arracher la tête en entrant dans la zone, lui qui, un peu baveux en son temps, ne sera-t-il déjà pas du genre à s’attirer le respect de ses adversaires sur la glace ?

Onzième de mon bilan de mi-saison, vous pouvez désormais le sortir du top-15. En fait, en ce qui me concerne, vous pouvez écrire » pas de brouillon « .

Cole Hutson | D, États-Unis | 4 buts, 13 points, +14

En voici une qui pourrait correspondre beaucoup plus aux valeurs de l’organisation ! Cole est la copie conforme de son frère Lane avec quelques nuances subtiles. C’est complètement trompeur.

À mes yeux, en termes de talent, Cole Hutson, nouveau détenteur du record de points pour un défenseur dans l’histoire de l’USNTDP, n’a absolument rien à envier aux défenseurs 5-6 presque toujours associés au top-10 cette saison. .

Élu joueur du match pour les USA en finale, si vous me demandez mon avis, l’Américain n°23 était le 2e meilleur joueur de son équipe lors du tournoi après la superstar James Hagens.

Comme pour son frère, c’est simplement sa taille modeste qui explique qu’il soit généralement placé en dehors du top 20, voire du premier tour, sur les différentes listes de pré-draft. Il convient cependant de noter qu’il mesure déjà 2 pouces de plus et environ 15 livres de plus au même âge que Lane et qu’il est un peu robuste en général.

S’il est encore disponible vers le 27e rang pour le CH, il sera difficile de l’ignorer. Après les prouesses de son frère, je ne pense pas que les 31 autres équipes de la LNH le laisseront glisser jusqu’au bout de 2e rond.

Nous avons maintenant une assez bonne idée que le style et la détermination de Hutson peuvent les mener assez facilement dans la LNH. En fait, Je ne serais pas du tout surpris si un club lucide qui prenait quelques notes le repêchait dans le top 20..

Si Cam York est déjà sorti 14ème…

Konsta Hélène | C, Finlande | 0 but, 7 points en 5 matchs, +1

Après un U20 des plus ordinaires au centre du 2e trio pendant les fêtes de fin d’année, comment Konsta Helenius allait-il réagir face aux U18 dans un niveau de jeu nettement inférieur ?

En un mot comme mille : ordinaire (encore).

Aucun but, sept passes décisives en 7 matchs, blanchi en quart de finale contre la Suède…

Il est reconnu pour avoir un assez bon sens du jeu, mais souvent en tant que spectateur, restant loin de l’action. C’est simple, il semble qu’Helenius ne veuille pas assez la rondelle et qu’il ne veuille pas vraiment faire la différence. Nous ne voyons pas assez d’urgence et de détermination dans son jeu.

En d’autres termes, c’est tout simplement trop passif, trop beige devenir un joueur d’impact dans la LNH.

Oubliez le top 6 dans son cas. Il sera au mieux un joueur à 3e trio.

C’est ce qui, à mon avis, répond à la question de beaucoup qui se demandent pourquoi on ne parle pas davantage d’Helenius dans le top 10 de la prochaine draft : il n’entre tout simplement pas dans la conversation.

A moins de vouloir drafter une sorte de Lars Eller droitier, plus petit et moins bon. À ce stade, c’est votre affaire…

Je vais même faire une prédiction audacieuse : comme pour plusieurs autres Finlandais de premier plan ces dernières années, Helenius pourrait ne jamais s’établir dans la LNH si ça ne rentre pas sur un 3e trio.

Vous l’aurez lu ici en premier !

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV la numéro 1 mondiale Iga Swiatek gagne pour la troisième fois à Rome
NEXT Avertissement urgent pour les utilisateurs de Facebook Marketplace concernant les escroqueries courantes