Sous la pluie, les Héraultais ont remporté un succès contre Montélimar, à l’aller (19-13) et repartiront donc avec un léger avantage dans la Drôme, ce dimanche (15 heures) pour le 32e de finale retour de Fédérale 3.
Comme dans un rêve. Cinq ans après avoir disputé son dernier match de finale, en 16es de finale retour au stade Paul-Fines de Saverdun, le RC Jacou a retrouvé les joies du jeu au cours du printemps.
Quatrièmes du groupe 7, les Jacoumards ont dû franchir un barrage pour s’ouvrir les portes des « grandes » phases finales.
Face aux Isérois de Renage-Rives, devant près de 800 personnes, les montpelliérains ont assuré l’essentiel, sans être brillants, en s’imposant 30-20.
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Au tirage au sort, le RCJMN a hérité de Montélimar, premier du groupe 6. Un gros morceau qui s’est déplacé dimanche dernier dans l’Hérault, avec une météo maussade.
Un climat qui ne convient guère à la troupe du duo Peillon-Theillet, plus adepte du jeu avec le mouvement et l’espace.
Cependant, ils ne se sont jamais inquiétés. « On s’est appelé la veille avec David (Theillet), et c’est bizarre mais on n’était pas stressés, » » confesse Guillaume Peillon, entraîneur des trois-quarts.
« Les joueurs n’y vont en aucun cas pour fêter un jubilé »
La victoire, sous la même inondation, début mars contre le deuxième du groupe, Cavaillon (16-9), a convaincu le staff. « Après ce succès, nous savions que nous étions capables de lutter contre les grosses équipes, même sous la pluie », ajoute le technicien.
Dimanche dernier, ils n’étaient pas nombreux dans les travées du Parc Bocaud pour braver les averses d’avril, mais les spectateurs ont pu assister à un combat intense.
« Nous sommes une équipe avec beaucoup d’énergie et de cœur. Notre défense et notre discipline nous ont permis de gagner (19-13)se félicite Peillon. On sait que contre les grandes équipes, la moindre erreur coûte cher, on a eu la chance de ne pas en faire beaucoup à l’aller.
Dimanche, au stade Tropénas, la météo devrait être plus douce et donc plus favorable aux coéquipiers du capitaine Martial Kralfa. « On y va en mode commando !prévient l’entraîneur héraultais. On ne se dit pas que la saison est réussie parce qu’on s’est qualifié et qu’on a gagné dès les 16es de finale aller… »
Ambitieux et avec six points d’avance à conserver, « les joueurs n’y vont en aucun cas pour faire la fête, conclut Guillaume Peillon. Beaucoup de joueurs ne se contenteront que de la montée… »
Les Montiliens sont prévenus, Jacou montera dans la Drôme sans complexes.
