Procès Trump : l’avocat de Stormy Daniels de retour à la barre

Procès Trump : l’avocat de Stormy Daniels de retour à la barre
Procès Trump : l’avocat de Stormy Daniels de retour à la barre

Les procureurs du procès pénal de l’ancien président américain Donald Trump ont continué jeudi leur interrogatoire de l’avocat de Stormy Daniels, Keith Davidson, pour une deuxième journée, essayant apparemment d’écarter de manière préventive les arguments de la défense.

Keith Davidson a représenté deux femmes qui affirment avoir eu des relations sexuelles avec l’accusé au milieu des années 2000, dont Stormy Daniels, lors de négociations financières avec les alliés de M. Trump.

Il a notamment détaillé les interactions qu’il a eues avec Michael Cohen, l’ancien avocat de Donald Trump, pour faire taire les rumeurs lorsque le paiement de 130 000 $ reçu par son client a commencé à filtrer dans les médias.

Il a expliqué les premiers démentis de son client, contacté par le le journal Wall Street, qui, en janvier 2018, a rendu compte de l’accord de confidentialité conclu deux semaines avant les élections de novembre 2016.

Je nie cette aventure parce qu’elle n’a jamais eu lieua déclaré dans une déclaration écrite Stormy Daniels, une ancienne actrice de films pornographiques dont le vrai nom est Stephanie Clifford.

C’est techniquement vrai si vous lisez ce démenti d’un point de vue extrêmement strict.M. Davidson a répondu aux procureurs en faisant une distinction entre une relation qui se poursuivrait dans le temps et la seule relation sexuelle que son client prétend avoir eue avec l’accusé.

Je ne pense pas que quiconque ait prétendu que toute interaction entre elle et M. Trump était de nature romantique.

Une citation de Keith Davidson, avocat de Stormy Daniels

Ce n’était pas un pot-de-vin ou un paiement secretil ajouta, préférant un terme juridique : c’était une contrepartie dans le cadre d’un règlement civil.

M. Davidson a également raconté l’état frénétique dans lequel se trouvait Michael Cohen après la publication de l’article. le journal Wall Street.

Qu’avons-nous fait?

Le paiement de 130 000 $ à Stephanie Clifford, alias Stormy Daniels, est au cœur du dossier du procureur de Manhattan contre Donald Trump.

Photo : Getty Images / Ethan Miller

M. Davidson a également précisé que le contrat qui a contraint Stormy Daniels au silence comprenait une clause prévoyant des dommages et intérêts d’un million de dollars pour chaque rupture du contrat.

Il a également déclaré que l’accord de confidentialité identifiait Stormy Daniels et Donald Trump sous des pseudonymes – Peggy Peterson et David Dennison. Leurs vrais noms ont été précisés dans un accord parallèle, réservé à l’usage des avocats, a-t-il ajouté.

Les procureurs ont également montré un échange de SMS entre M. Davidson et le rédacteur en chef du tabloïd de l’époque. Enquêteur nationalDylan Howard, qui l’a mis en contact avec Michael Cohen après le début des négociations autour de Stormy Daniels.

La semaine dernière, le premier témoin appelé à la barre par les procureurs, le grand patron de cette publication, a expliqué comment il avait mis son entreprise au service de la campagne de Donald Trump, notamment en rémunérant une autre prétendue maîtresse de l’accusé, là camarade de jeu Karen McDougal, pour enterrer son histoire.

Qu’avons-nous fait? M. Davidson a écrit à M. Howard le soir des élections. Oh mon Dieurépondit ce dernier.

Nous avons compris que [..] nos activités ont peut-être, d’une certaine manière, aidé la campagne présidentielle de Donald Trump.

Une citation de Keith Davidson, avocat de Stormy Daniels

Lors de sa comparution mardi dernier, M. Davidson a estimé que l’intérêt des alliés de M. Trump pour le témoignage de Mme Clifford avait été atteint un crescendo après la diffusion, quelques semaines avant l’élection de novembre 2016, d’un enregistrement sur lequel on pouvait entendre Donald Trump se vanter de pouvoir « saisir » les femmes par les parties génitales en toute impunité.

À l’époque, la diffusion de l’enregistrement semblait menacer les perspectives électorales du candidat républicain.

Mardi également, M. Davidson a également expliqué les difficultés de son client à se faire payer après la conclusion de l’accord, affirmant qu’il pensait que le camp Trump a essayé de dissimuler l’affaire jusqu’après les élections.

Dans cette affaire, l’ancien président américain est accusé d’avoir falsifié des documents financiers pour dissimuler le remboursement d’un paiement versé à Stormy Daniels, le tout dans le cadre d’un « plan criminel visant à corrompre les élections de 2016 ».

Donald Trump a nié à la fois les allégations de relations extraconjugales et les accusations de falsification de documents au centre du procès.

Michael Cohen, l’un des méchants de l’histoire

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Michael Cohen, alors qu’il quitte le tribunal dans un autre procès. (Photo d’archives)

Photo : Reuters/Lucas Jackson

Il est intéressant de noter que les procureurs n’ont pas hésité à laisser M. Davidson, comme d’autres témoins avant lui, dresser un portrait peu flatteur de Michael Cohen, le témoin attendu dans ce procès, dans une tentative probable de lui couper l’herbe sous le pied. le pied de la défense.

Leur stratégie : faire valoir que M. Cohen correspond peut-être au portrait dressé par certains témoins – un interlocuteur difficile, au langage grossier, parfois agressif et qui inspire peu de confiance – mais qu’il a agi sur ordre de Donald Trump.

Leur approche n’est pas de défendre l’intégrité de l’ancien confident de l’homme politique de 77 ans, mais plutôt d’amener certains témoins à corroborer le témoignage qu’il est attendu devant le tribunal.

Dès leur déclaration liminaire la semaine dernière, les avocats de Donald Trump ont cherché à miner la crédibilité de M. Cohen, qualifié de menteur déjà sanctionné par la justice. Ils l’ont dépeint comme un homme cherchant à se venger après avoir échoué à obtenir un poste dans l’administration Trump.

Interrogé par les procureurs, M. Davidson s’est rappelé d’une conversation téléphonique en décembre 2016, au cours de laquelle Michael Cohen lui avait fait part de ses griefs à l’égard de Donald Trump.

Après tout ce que j’ai fait pour ce salopard, je n’arrive pas à croire que je ne vais pas à Washington. J’ai sauvé la vie de ce type tellement de fois que tu ne peux même pas imaginer » dit-il en citant M. Cohen. 000$.”,”text”:”Ce putain de gars ne me remboursera même pas les 130 000 $.”}}”>Ce salopard ne me remboursera même pas les 130 000 $.

C’est Michael Cohen qui a payé Mme Clifford. Il a également purgé une peine de prison en lien avec ce transfert.

Deuxième audience pour outrage au tribunal

Pour la deuxième fois depuis le début du procès, le juge a également entendu les arguments des parties concernant des violations présumées de l’ordonnance restreignant ce que Donald Trump peut dire sur le procès.

Mardi, le juge l’a déjà déclaré coupable d’outrage au tribunal pour neuf des dix commentaires litigieux soumis par les procureurs.

Les procureurs affirment qu’il a violé cette ordonnance à quatre reprises entre le 22 et le 25 avril ; trois commentaires concernaient des témoins potentiels et un autre concernait le jury.

Contrairement aux propos pour lesquels Donald Trump a déjà été sanctionné, qui avaient été mis en ligne, notamment sur son réseau Vérité socialeles propos au centre de cette audience ont été tenus devant les caméras à l’extérieur du tribunal ou lors d’entretiens.

% Démocrates », « texte » : « Ce jury a été sélectionné très rapidement. 95 % de démocrates”}}”>Ce jury a été sélectionné très rapidement. 95% démocrates, a-t-il notamment déploré. Il a également décrit menteur condamné son ancien avocat Michael Cohen.

Trump met en péril le procès », « texte » : « En parlant du jury, M. Trump met en péril le procès »}} »>En parlant du jury, M. Trump met en péril le déroulement du procèsa soutenu le procureur Chris Conroy.

Il a déclaré qu’il ne demandait pas que Donald Trump soit condamné à une peine de prison s’il était reconnu coupable d’outrage au tribunal.

L’avocat de M. Trump, Todd Blanche, a rejeté les affirmations des procureurs, ajoutant que les déclarations de son client sur Michael Cohen étaient des réponses à ses propos. attaques personnelles.

et presque défié– Le président Trump doit répondre à presque tout ce qu’il a dit », « texte » : « Cohen a invité – et presque mis au défi – le président Trump à répondre à presque tout ce qu’il a dit »}} »>Cohen a invité – et presque mis au défi – le président Trump à répondre à presque tout ce qu’il disaita-t-il plaidé, fournissant des messages publiés sur X par ce témoin potentiel, qui n’a pas hésité à insulter son ancien patron sur les réseaux sociaux.

Ce n’est pas un homme qui a besoin d’être protégé par un ordre de bâillon.argumenta Me Blanche.

Le juge n’a pas encore pris sa décision.

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Avec des informations du New York Times, de CNN et du Washington Post

 
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