Il s’agit d’une « offre très généreuse » selon les mots de David Cameron, le ministre britannique des Affaires étrangères, et d’un nouvel espoir pour les familles israéliennes qui attendent le retour de leurs proches toujours aux mains du Hamas. Une proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza a été présentée au mouvement islamiste palestinien. Il prévoit une cessation des hostilités pendant 40 jours associée à la libération des otages et des prisonniers, a déclaré lundi David Cameron à Riyad.
Une délégation du Hamas s’est rendue en Egypte lundi pour étudier cette proposition. Dans la soirée, le mouvement islamiste palestinien a annoncé qu’il « reviendrait » au Caire avec une réponse à donner aux différents médiateurs.
Ce nouveau cycle de négociations intervient sept mois après l’attaque sans précédent du Hamas contre l’État juif et le déclenchement d’une guerre en représailles dans l’enclave palestinienne. Jusqu’à présent, les négociations en faveur d’une nouvelle trêve, menées par le Qatar, l’Égypte et les États-Unis, n’ont pas abouti. Depuis le début du conflit, les combats n’ont cessé que pendant une semaine, fin novembre. Ce court cessez-le-feu a permis la libération de 80 otages détenus par le Hamas.
“J’espère que le Hamas acceptera cet accord et, franchement, toute la pression dans le monde et tous les regards devraient être tournés vers lui aujourd’hui pour lui dire d’accepter cet accord”, a déclaré David Cameron. Il a ajouté que le cadre proposé conduirait à « un arrêt des combats que nous souhaitons tous voir si désespérément ».
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken espère également voir le Hamas accepter cette proposition de cessez-le-feu « extraordinairement généreuse ». “À l’heure actuelle, la seule chose qui se dresse entre le Hamas et la population de Gaza est le cessez-le-feu”, a insisté le responsable américain.
L’Égypte, le Qatar et les États-Unis tentent depuis des mois de négocier un accord entre Israël et le Hamas, et la dynamique récente semble suggérer un nouvel élan vers l’arrêt des combats. Le ministre britannique des Affaires étrangères a également plaidé en faveur d’un « horizon politique pour une solution à deux États », avec une Palestine indépendante coexistant avec Israël.
“Les responsables de (l’attaque) du 7 octobre, les dirigeants du Hamas devraient quitter Gaza et l’infrastructure terroriste à Gaza devrait être démantelée”, a-t-il déclaré. « Le peuple palestinien doit avoir un avenir politique, mais la sécurité d’Israël doit également être assurée, et ces deux éléments doivent aller de pair », a-t-il conclu.
