Aucune équipe ne peut battre Vegas dans un meilleur des sept

Aucune équipe ne peut battre Vegas dans un meilleur des sept
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Hier soir, j’avais hâte de regarder le deuxième match de la série du premier tour entre les Golden Knights de Vegas et les Stars de Dallas…

Je suis très impliqué émotionnellement dans cette série, car j’ai favorisé les Stars au début de la saison pour ensuite atteindre la finale de la Coupe Stanley et la perdre face aux Rangers de New York.

Et il y a plus que ça. Il y a la présence d’Alain Nasreddine comme adjoint principal de Peter DeBoer derrière le banc des Stars. Celle de mon amie et collaboratrice de l’émission Dominique Ducharme qui soutient Bruce Cassidy derrière celle des Chevaliers.

Il y a le grand Nicolas Roy d’Amos à Vegas que j’ai vu jouer et dominer à tous les niveaux depuis l’âge de 12 ans.

Il y a l’indéboulonnable Jo Marchessault qui profite de la vitrine des séries éliminatoires pour augmenter sa valeur d’un cran de plus si possible après une saison de 42 buts à l’âge de 33 ans.

Il y a William Carrier avec son allure de camion à 10 roues rempli de cailloux impossible à retirer de la route.

En d’autres termes, même si Vegas a organisé son plafond salarial de manière à pouvoir stocker des talents à temps, je suis incapable de les détester ou de les mépriser. Ils vont devenir quelque chose comme mes favoris, évidemment très bientôt, soit lorsqu’ils feront exploser mon piscine de pronostics en éliminant Dallas au premier tour.

Hier soir, les 10 premières minutes appartenaient aux Stars. Dallas avait les deux mains sur le volant, ils étaient partout sur la glace et multipliaient les attaques au filet défendu par Logan Thompson. Ils ont marqué le premier but et soulevé un peu plus leur public hystérique si cela est possible.

Mais, 1 min 22 sec plus tard, Marchessault (qui d’autre) plaçait la rondelle dans une cage devenue déserte sur le déplacement de Jake Oettinger face à la feinte de Jack Eichel.

A ce moment précis, je me suis dit que la suite de ma veillée allait être très frustrante.

Dallas a connu des difficultés, est sorti très fort et a été la seule équipe sur la glace en première période. Ils ont réussi à prendre l’avantage puis, sans jamais paniquer, les Knights ont tout simplement égalisé.

On dirait que cela a stupéfié les Stars qui se sont retrouvés avec 10 misérables tirs au but dans le reste du match… cinq dans le deuxième puis cinq dans le troisième.

Hanifin saute sur une rondelle libre pour surprendre Oettinger –

Malgré un score nul à 1 à 1 jusqu’à la fin du deuxième tiers et le dernier but inscrit dans un filet vide à 34 secondes de la fin du match, Dallas peut désormais sortir tous les clichés, s’en remettre au principe du tant qu’il y a C’est la vie, il y a de l’espoir, que Vegas doit en gagner quatre pour remporter la série. Ils se rappellent même que lors de la finale de l’Ouest de l’année dernière, Vegas menait 3-0 avant de réussir à remporter les matchs 4 et 5 pour ramener la série à 3-2.

Tout cela est vrai, mais en même temps, ce ne sont que des conneries.

En fait, les Golden Knights sont plus puissants que le printemps dernier. Ils n’ont aucune faiblesse. Ils avaient à peu près la même formation que lorsqu’ils ont remporté la Coupe Stanley, mais ils ont réussi à ajouter Tomas Hertl, Noah Hanifin et le taureau de Longueuil Anthony Mantha.

Alors, qui peut raisonnablement croire qu’ils gagneront quatre matchs sur sept contre cette terrifiante machine de hockey ? La réponse est aussi claire que simpliste : personne !

Aucune des 15 équipes impliquées dans le tournoi éliminatoire de 2024 ne peut raisonnablement s’attendre à battre Vegas dans une série best-of-best.

Tout le monde dans la ligue reconnaît les qualités des Stars de Dallas : un club redoutable, bien construit, alliant un superbe mélange de jeunesse et d’expérience, avec un bon gardien et une défense fiable et solide. Un club équilibré et pourtant… ils se rendent à Vegas derrière 0-2 dans la série après avoir été battus deux fois jusqu’au vertige à domicile par un club modèle « gros chat » qui n’a même pas l’air d’avoir été forcé .

Tout le monde dans la ligue regarde ce qui se passe et dit « oublions la Coupe Stanley, elle va rester à Vegas encore cette année ».

Et tout cela, les Chevaliers l’auront mérité sans jamais, contrairement à ce qui est galvaudé, sans jamais avoir commis la moindre illégalité. En respectant les règles en vigueur dans la Ligue Nationale de Hockey.

Dans ce cas, lorsque Gary Bettman remettra la coupe entre les mains de Mark Stone, l’image du commissaire qui fait une superbe passe au robinet au miracle des Golden Knights vaudra son pesant d’or et d’argent.

 
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