Incendie au stade olympique

Incendie au stade olympique
Descriptive text here

Une vingtaine d’employés du centre sportif du Stade olympique ont été licenciés sans salaire à la suite de l’incendie qui a forcé la fermeture d’une partie du bâtiment fin mars, alors que leurs contrats couraient jusqu’à fin mars. fin du printemps.


Publié à 1h38

Mis à jour à 6h00

« On sait que c’est un cas de force majeure, mais c’est abusé », déplore le vice-président de leur syndicat, Émile Dorego.

Ces salariés – moniteurs de piscine, de spinning, de rééducation, de boxe ou de cours de yoga – avaient signé en janvier dernier des contrats pour une durée de plusieurs mois, explique-t-il.

Pour une quinzaine d’entre eux, ces contrats expiraient le 5 mai, tandis que pour les cinq restants, ils devaient se poursuivre jusqu’au 23 juin.

Cependant, dans la nuit du 20 au 21 mars, un incendie s’est déclaré à l’extérieur du côté sud-est de la tour du Stade.

Les dégâts, causés par de la suie qui s’est infiltrée dans le système de ventilation, ont entraîné la fermeture de l’Institut national du sport (INS) de Québec, des étages de location de la Tour de Montréal et du centre sportif du Stade olympique, pour une durée de quatre à six heures. mois.

Situation frustrante

les salariés du centre sportif ont donc été licenciés et invités à se tourner vers le chômage, même si les contrats étaient toujours en cours, affirme Émile Dorego.

De son côté, le Parc olympique indique que malgré la fermeture de ses installations le 21 mars, il a continué à rémunérer ses salariés jusqu’au 6 avril inclus.

« Malheureusement, le centre sportif doit cesser toutes ses opérations, rembourser ses adhérents, et n’est donc plus en mesure de proposer des horaires de travail », indique le conseiller en relations publiques du Parc olympique, Cédric Essiminy.

M. Essiminy ajoute que le Parc olympique souhaite néanmoins “maintenir sa relation de travail avec les salariés concernés par la fermeture et s’engage à les rappeler en priorité lorsque les installations seront à nouveau opérationnelles”.

La situation est d’autant plus frustrante que le Parc olympique a déjà reçu les sommes nécessaires de Québec pour payer ces employés, affirme Émile Dorego.

« Ce n’est pas comme si c’était une entreprise privée qui n’avait pas assez de fonds pour les payer. Là, l’argent est déjà là, c’est déjà prévu», déplore-t-il. « Ce que nous demandons, c’est de respecter les contrats qui arrivent à leur terme. »

Un précédent

Le syndicat des employés du Parc olympique reconnaît que leur convention collective laisse un pouvoir discrétionnaire à l’employeur en cas de force majeure, mais il existe un précédent où ils ont été payés malgré la fermeture des installations, indique Émile Dorego.

« Nous avons vécu la même situation pendant la période du COVID où ils ont essayé de ne pas payer leurs employés et il a fallu des pressions pour qu’ils décident de finalement les payer », a-t-il déclaré.

De son côté, le Parc olympique affirme rémunérer ses salariés « sur ses revenus d’exploitation et d’exploitation, provenant notamment des abonnements, des inscriptions, des locations ainsi que des événements qu’il accueille ».

«Avec la perte drastique de notre achalandage et l’annulation des différents événements qui étaient prévus au calendrier, nous ne sommes plus en mesure de maintenir des horaires liés à la programmation régulière et événementielle du centre sportif», poursuit le conseiller en relations publiques de l’Olympique. Parc, Cédric Essiminy.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

NEXT Résultats du repêchage de la LCF 2024 – Kevin Mital avec les Argonauts