Les vidéos de vos animaux de compagnie sur les réseaux sociaux peuvent-elles vous rapporter de l’argent ? – .

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Capital Vidéo : Le business des « petfluenceurs » : gagnez de l’argent avec vos animaux sur les réseaux

© Getty Images/Westend61

– Combien gagne un petfluenceur ?

Olivia, le chat de Taylor Swift, a généré plus de 97 millions d’euros depuis qu’il a été adopté par son propriétaire. Ces estimations du site cats.com font tourner les têtes mais il ne s’agit que de la troisième place du podium. Le grand gagnant Gunther VI, un berger allemand, disposerait d’une petite fortune de… 500 millions de dollars. Une folle histoire qui lui a valu une série sur Netflix sortie le 1er février 2023, »Gunther, le chien qui vaut des millions« . Mais si la tendance petfluencer a d’abord conquis le marché américain, elle a vite intrigué les Français.

En France il y a Narnia le chat bicolore, Malcolm le gros chien d’une race rare, ou encore MJ, le mignon Beagle. Et ils ont tous un point commun : ce sont des stars d’Instagram. Pas moins de 260 000 abonnés likent et commentent les posts de Stéphanie, la maîtresse de Narnia, tandis que 110 000 suivent les folles aventures de Malcolm filmées par May. Des propriétaires d’animaux qui ont senti le potentiel commercial croissant au cours des dix dernières années et se sont lancés. Mais peuvent-ils vivre uniquement de l’argent qu’ils gagnent grâce à leurs animaux de compagnie ? Capital démêle le fantasme de la réalité.

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Entre 1 500 et 3 000 euros brut par placement de produit sur Instagram

Il y a quelques années, May, la maîtresse de Malcolm, a troqué son métier d’esthéticienne contre une influence animale sur les réseaux sociaux. Et pourtant, lorsqu’elle a adopté son chien Akita, ce n’était pas prévu. “Au début, j’ai posté des photos et des vidéos de lui sur mon compte personnel. Ensuite j’ai voulu arrêter d’inonder mes abonnés de ce contenu en créant un compte. J’ai rapidement atteint les 30 000 abonnés, et depuis sa communauté n’a cessé de s’agrandir», explique la petflueuceuse aux 110 000 followers. Tout s’est ensuite passé vite, avec le premier »dotations» : en échange de l’envoi gratuit d’un produit d’une marque comme croquettes, May doit publier le contenu du chien avec le produit sur Instagram. Aucune rémunération à ce stade, uniquement des produits gratuits.

Au fur et à mesure que le nombre d’abonnés de son chien Malcolm grandit, les marques lui proposent des collaborations avec des placements de produits rémunérés. Le schéma reste le même que celui des lots, sauf que pour la clé, la marque lui verse une rémunération. May se souvient que c’était alors “petites sommes autour de 500 euros« . Mais depuis, les choses ont évolué puisque la petfluenceuse, également directrice d’une agence dédiée à l’influence animale, reconnaît qu’elle pourrait rendre son chien “un emploi à temps plein« . Et pour cause, chaque post, photo ou vidéo, rapporte entre 1 500 et 3 000 euros brut. Ces chiffres doivent cependant être relativisés en fonction de nombreux facteurs.

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Il ne faut surtout pas être motivé par l’argent en créant un compte pour votre animal»

“CONTRECe qui fait fonctionner le compte de l’animal, c’est la symbiose entre son maître et lui.», analyse Yoann Latouche, co-fondateur d’une agence de communication dédiée aux petfluenceurs. Chaque mois, son agence reçoit plus d’une centaine de demandes de particuliers souhaitant se lancer dans le business de l’influence animale. Pour chaque demande, le profil est scrupuleusement scruté. Et du point de vue de Yoann, «Il ne faut surtout pas être motivé par l’argent lorsque l’on crée une entreprise pour son animal de compagnie.« . La raison est que cela se ressentira dans les photos et vidéos mises en ligne, et ce n’est pas ce qui intéresse la communauté des abonnés. “Le risque est que le contenu s’oriente trop vers des placements de produits, et que le compte reflète réellement une image publicitaire.», explique le professionnel. C’est notamment pour cela que May, la maîtresse de Malcolm, se limite à un placement de produit par semaine.

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De nombreux autres facteurs limitent le profit généré par la mise en ligne de ces photos et vidéos, comme la popularité de l’animal. “Ce n’est pas parce qu’un compte a 100 000 abonnés qu’il rapportera autant de revenus que le mien», précise May. Son chien, ambassadeur de la marque et lauréat, a acquis une certaine popularité qui fait grimper les chiffres. Rappelons enfin une réalité : en France, il n’y a que 10 petfluenceurs qui en vivent en 2024, selon Yoann et May.

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