Libre de s’engager où il le souhaite depuis le 1er janvier, Pape Gueye compte de nombreux courtisans en Allemagne et en Angleterre (il arrivera en fin de contrat avec l’OM à la fin de la saison). Un club français s’est également positionné, l’AS Monaco, qui a fait une première proposition de contrat début 2024. Elle a été jugée trop basse par l’entourage de l’international sénégalais (25 ans, 17 sélections) et les discussions se poursuivent.
A l’OM, après une première offre rejetée en 2023 et une seconde restée sans réponse en début d’année, on ne se fait aucune illusion sur l’avenir d’un joueur arrivé à l’été 2020, sans indemnité de transfert – même si le club phocéen, en solidarité, il a payé les frais de justice du joueur et l’amende due à Watford, lésé par le mouvement à l’époque selon la FIFA, qui l’avait suspendu quatre mois en début de saison. Certains dirigeants marseillais estiment que le joueur a déjà un accord avec son prochain club, et pour plusieurs mois.
L’OM lui propose un contrat de quatre ans
Parmi les salaires les plus bas du vestiaire marseillais (environ 100 000 € bruts par mois), Gueye est attaché à l’OM, mais il estime avoir toujours été traité comme la dernière roue du carrosse, en Provence. Il ambitionnait de rester pour un niveau de rémunération proche de celui de Valentin Rongier (330 000 € bruts mensuels). L’OM a bien proposé un contrat de quatre ans, mais pas à ces hauteurs.
Sportivement, entre la saga judiciaire, les changements d’entraîneur et un prêt à Séville début 2023, Gueye n’a jamais réussi à trouver une place de titulaire indiscutable. En décembre dernier, il espérait une nouvelle utilisation sous Gennaro Gattuso, après avoir purgé sa suspension. Elle a finalement été relancée par Jean-Louis Gasset, qui a décrié son profil. En L1, uniquement parce qu’il n’est pas qualifié pour la Ligue Europa.
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