Après la découverte d’ossements dont le crâne du petit Emile samedi 30 mars, rien ne permettait trois jours plus tard de déterminer la cause du décès du petit garçon. “Entre la chute, l’homicide et le meurtre, on ne peut toujours pas privilégier une hypothèse plutôt qu’une autre”, a insisté le procureur de la République d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, lors d’un point presse ce mardi. Concernant la promeneuse qui a retrouvé le crâne et quelques dents, la magistrate a précisé qu’elle les avait mis « soigneusement » dans un sac plastique avant de rentrer chez elle et d’appeler la gendarmerie.
“Aucun traumatisme ante mortem n’a été observé” sur le crâne retrouvé. Il présente néanmoins « de petites fractures et fissures post-mortem » ainsi que des « marques de morsures, probablement provoquées par un ou plusieurs animaux », a détaillé le procureur. Par ailleurs, “il manque un maxillaire, sans qu’on puisse savoir s’il s’est détaché naturellement ou sous l’effet d’une traction”, a ajouté le magistrat, selon qui les “analyses se poursuivent”. Le reste des ossements de l’enfant n’a pas été retrouvé pour l’instant. Les recherches doivent se poursuivre demain dans le Haut-Vernet.
Lundi, à 150 mètres en contrebas du chemin où ont été aperçus les ossements d’Emile, les gendarmes ont néanmoins retrouvé « éparpillés sur quelques dizaines de mètres » des vêtements appartenant à l’enfant, plus précisément un tee-shirt, des chaussures et une culotte. Des éléments qui doivent maintenant être analysés. Concernant la localisation de ces découvertes, elle se situe à environ 1,7 kilomètres du hameau soit environ 25 minutes à pied. Il est impossible à l’heure actuelle de déterminer si le crâne et les vêtements d’Émile étaient là depuis le 8 juillet, jour de la disparition d’Émile, ou s’ils ont pu être ramenés sur les lieux par une personne, un animal ou les conditions météorologiques.
Morsures et fractures au crâne, vêtements, pistes privilégiées… ce qu’il faut retenir du point presse du procureur
Jean-Luc Blanchon, procureur de la République d’Aix-en-Provence, a tenu en fin d’après-midi une conférence de presse au cours de laquelle il a révélé de nouveaux éléments entourant la mort du petit Emile, dont les ossements ont été retrouvés samedi.
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Les ossements découverts ne suffisent pas à « dire quelle est la cause de la mort d’Emile »
Malgré la découverte des ossements ce week-end, il n’est, pour l’instant, pas possible « de dire quelle est la cause du décès d’Emile », a précisé le procureur de la République d’Aix-en-Provence.
Des « fissures post-mortem », des « petites fractures » et des « marques de morsure » détectées sur le crâne
Des « fissures post-mortem », des « petites fractures » et des « marques de morsure » ont été détectées sur le crâne d’Emile. “Il manque un maxillaire, sans qu’on puisse savoir s’il s’est détaché naturellement ou sous l’effet d’une traction”, a ajouté le magistrat. “Les analyses se poursuivent”, a poursuivi Jean-Luc Blanchon.
Le randonneur qui a découvert le crâne d’Emile l’a placé « dans un sac plastique » avant de contacter les autorités, des vêtements retrouvés
Le crâne du bambin a été retrouvé sur un terrain escarpé, dans une zone “très végétalisée”, a précisé Jean-Luc Blanchon. “Quelques vêtements” – “un t-shirt, ses chaussures et sa culotte” – ont été retrouvés non loin des ossements, et “n’étaient pas rassemblés au même endroit mais éparpillés sur quelques mètres”. Tous ces effets feront prochainement l’objet d’analyses, a ajouté le procureur de la République.
Le procureur salue « la mobilisation massive » des volontaires et des gendarmes
Jean-Luc Blanchon, le procureur de la République d’Aix-en-Provence, a également adressé ses « pensées » aux parents d’Emile, qui ont vécu des « heures douloureuses ».
Une zone de recherche « difficilement accessible »
La zone où ont été retrouvés les ossements d’Emile serait “difficile d’accès”, à proximité d’un ravin aux pentes abruptes, précise BFMTV.
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Pourquoi les entomologistes ont-ils été appelés ?
Dans le cadre de l’analyse des ossements d’Emile, des entomologistes ont été appelés. Ces spécialistes des insectes vont tenter de dater la mort d’Emile en se basant sur les insectes retrouvés autour de ses os, apprend-on BFMTV. Ces spécialistes font partie de l’équipe d’experts l’IRCGN, ils s’intéressent aussi au pollen.
Le procureur de la République d’Aix-en-Provence tiendra une conférence de presse à 18 heures
BFM DICI nous apprend que le procureur prendra la parole à 18 heures pour faire le point sur l’enquête, deux jours après l’annonce de la découverte des ossements d’Emile, dans le Haut-Vernet.
Les circonstances de la découverte des ossements étudiés par les enquêteurs
Au lieu de les laisser là pour faciliter le travail d’enquête, le promeneur qui a découvert les ossements a décidé de les emmener directement à la gendarmerie.
Un geste qui pose question, à la fois parce que le lieu en question, nommé par les locaux « les quatre chemins » avait été ratissé à plusieurs reprises, mais aussi parce que les conditions météorologiques ce jour-là n’étaient pas particulièrement favorables à une randonnée, note France3 PACA.
Près de 48 heures après l’annonce de la découverte des ossements d’Emile, quelles sont les pistes privilégiées par les enquêteurs ?
Accident ? Homicide involontaire ? Meurtre? Certaines portes se sont fermées, mais beaucoup restent ouvertes.
Cartographie des lieux de découverte
Un hameau bouclé et patrouillé par des dizaines de militaires : deux jours après la découverte des ossements appartenant au petit Émile Le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) se retrouve – une nouvelle fois – coupé du monde ce lundi 1er avril.
Les recherches se poursuivent dans le Haut-Vernet
“Les recherches dureront aussi longtemps que nécessaire”, a prévenu le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence, chargé de sécuriser le secteur où travaillent les experts de terrain, parmi lesquels des anthropologues et des maîtres-chiens : « Il faut empêcher les randonneurs ou autres personnes de polluer le site ».
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