Selon les révélations du Forum de soutien autonome de Tindouf (Forsatin), trois orpailleurs sahraouis ont été tués le week-end dernier par l’armée algérienne, qui a commencé à leur tirer dessus après une courte course-poursuite, avant de les laisser pour morts dans le désert.
“Il s’agissait de professionnels de l’orpaillage qui cherchaient, par tous les moyens, à subvenir aux besoins de leurs familles dans les camps, malgré les dangers et les difficultés auxquelles elles sont exposées.», déplore la tribune.
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Cette énième tuerie s’ajoute à une longue série de massacres perpétrés par l’armée algérienne contre les Sahraouis dans les camps du Polisario, dénonce Forsatin. “Dans le passé, le régime militaire brûlait vifs de jeunes Sahraouis avec de l’essence après les avoir jetés dans des fosses communes. À de nombreuses reprises, il a également tué des dizaines de Sahraouis de manière injuste et inhumaine et souvent à des fins de divertissement.», se souvient-il.
Un autre crime similaire commis par les militaires algériens a été commis, il y a un peu plus d’un an, contre un jeune sahraoui dont le corps, laborieusement remis à sa famille, a été retrouvé éventré et dépouillé de ses organes. “Les autorités algériennes ont voulu enterrer le jeune homme en secret après l’avoir abattu de sang-froid et sans qu’il ait commis le moindre délit.», souligne la tribune.
Pour rappel, le cas des deux jeunes Sahraouis brûlés vifs par des militaires algériens à Tindouf avait été évoqué en mars 2021 au Conseil des droits de l’homme de l’ONU. S’exprimant à l’époque lors d’une séance du CDH, le militant sahraoui Naji Moulay Lahsen avait rappelé que “lees deux Sahraouis des camps de Tindouf nommés Moha Ould Hamdi Ould Suelem et Ali Idrissi ont été brûlés vifs et de sang-froid dans une fosse par des membres d’une patrouille militaire algérienne utilisant des couvertures imbibées d’essence« .
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Les événements se sont produits lorsque des orpailleurs sahraouis, résidant dans les camps de Tindouf, ont été surpris dans l’après-midi du 19 octobre 2020 par une patrouille armée algérienne à proximité d’un camp au sud de la ville algérienne d’Uinet Bellakraa. Leurs collègues ont réussi à s’enfuir, mais malheureusement les deux victimes sont restées piégées dans l’orpaillage, a-t-il rappelé, appelant le CDH à accorder plus d’attention à la situation réelle dans les camps de Tindouf en Algérie où les droits de l’Homme sont systématiquement bafoués et les libertés réprimées. et bafoué.
