Ce que le PDG d’UBS, Sergio Ermotti, peut se permettre avec son salaire

Ce que le PDG d’UBS, Sergio Ermotti, peut se permettre avec son salaire
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De quoi faire pâlir tous les autres PDG suisses: le patron de l’UBS, Sergio Ermotti, empoche un salaire total de 14,4 millions de francs pour 2023.

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Michael Hotz Et Martin Schmidt

Le salaire de Sergio Ermotti fait trembler la Suisse. Le patron de l’UBS empoche la coquette somme de 14,4 millions de francs pour ses 9 mois à la tête de la grande banque. En plus de son salaire fixe de 2,1 millions, les primes s’élèvent à 12,3 millions.

Quels liens peut-on faire entre les 14,4 millions de francs de Sergio Ermotti et les salaires de la population suisse ? Et combien le patron de l’UBS rapporte-t-il pendant sa pause-café ? Le Blick fournit des faits intéressants et décalés sur ce méga-salaire.

À lire sur Sergio Ermotti

Ermotti gagne un salaire annuel médian… chaque jour

Pour percevoir ce salaire, Sergio Ermotti a dû travailler l’année dernière environ 180 jours, sans jours de vacances, mais avec les week-ends libres. Le patron de l’UBS gagnait donc environ 80 000 francs par journée au bureau ou en bureau à domicile. Cela correspond approximativement au salaire médian suisse, que l’Office fédéral de la statistique indique à 81’456 francs pour 2022. Autrement dit, le patron de l’UBS touche plus en une journée que 50% de la population ne gagne en une année.

Pour l’AG, il lui suffit de trois déplacements pendulaires.

Les journées de travail de Sergio Ermotti sont probablement longues. Imaginons qu’il travaille en moyenne douze heures par jour. Cela donne un salaire horaire de près de 6700 francs, ce qui correspond presque exactement au salaire mensuel médian en Suisse qui est de 6788 francs.

C’est sur cette hypothèse que naît un joli jeu d’esprit : s’il fait la navette entre son domicile de Zoug et Zurich en prenant l’Interregio, tout en ouvrant son ordinateur portable, il empoche déjà 2’300 francs pour le trajet de 21 minutes en train. En téléphonant professionnellement sur le chemin de la Paradeplatz à Zurich, il a déjà remporté son assemblée générale annuelle, bien sûr en première classe.

Mais le train est pour les prolétaires. Avec le salaire d’une semaine et demie de travail, Sergio Ermotti peut mettre dans son garage un véritable monstre de Ferrari, la SF90 Stradale, pour 620 000 francs. S’il opte pour la Ferrari F8 Tributo, il pourra même s’offrir deux voitures italiennes par semaine. Et comme si ce luxe ne suffisait pas encore : avec une seule journée de travail supplémentaire, Sergio Ermotti peut embaucher un chauffeur privé pour toute l’année.

Deux pauses-café de cinq minutes chacune sont prévues chaque jour pour le PDG de la plus grande banque suisse. Ces dix minutes représentent un montant de 1’100 francs sur le compte du PDG de l’UBS, soit 550 francs par pause-café. En échange, Sergio Ermotti peut encore s’offrir une nuit dans le temple cinq étoiles Le Chedi Andermatt, dans le canton d’Uri.

Zoug apprécie le salaire d’Ermotti

Dans le paradis fiscal de Zoug, on se réjouit du méga-salaire de Sergio Ermotti, car il rapporte une somme considérable dans les caisses de l’Etat. Après déduction des 300’000 francs destinés à son plan de retraite, son salaire s’élève à 14,1 millions de francs. Selon le calculateur d’impôts de l’Administration fédérale des contributions, la commune perçoit 500’000 francs d’impôt sur le revenu. Le canton de Zoug empoche 800’000 francs supplémentaires. La Confédération perçoit près de 1,5 million de francs d’impôts.

Si Sergio Ermotti vivait encore à Lugano, sa ville natale, sa facture fiscale serait bien plus élevée. La ville et le canton lui réclameraient près de 3,4 millions de francs.

Quel logement souhaite-t-il acheter ?

L’immobilier est toujours un investissement sûr. Pour une nouvelle maison exclusive à Zugerberg avec vue sur le lac et une surface habitable de près de 200 mètres carrés, Sergio Ermotti devrait gagner deux mois. Et un logement de vacances à la montagne lui plairait-il ? Il lui faudra se serrer la ceinture pendant six bonnes semaines pour pouvoir acheter à Saint-Moritz (GR), pour 2,5 millions, un modeste appartement de luxe doté de meubles design et de près de 100 mètres carrés de surface habitable. Avec 14,4 millions de francs, le patron de l’UBS n’a pas vraiment besoin de demander une hypothèque interne.

Une vie de luxe avec son simple salaire de 2023

Le 11 mai prochain, Sergio Ermotti aura 64 ans. Il lui faudrait donc travailler un peu plus d’un an jusqu’à l’âge légal de la retraite. Mais le patron de l’UBS a déjà annoncé qu’il souhaitait rester à la tête de la plus grande banque suisse au moins jusqu’en 2026. Sergio Ermotti sera donc encore bien payé dans les années à venir, ce qui n’est pas vraiment nécessaire. Car si Sergio Ermotti atteint l’âge moyen de la population suisse de 81,6 ans, il pourrait dépenser 2’200 francs chaque jour. S’il atteint l’âge de 90 ans, ce sera encore plus de 1’500 francs par jour.

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