Les supporters toulousains, grands fans du jeu en ligne, ont dû apprécier le beau travail des deux attaquants… Même s’ils ne jouaient pas, pour l’occasion, sous leurs couleurs.
Samedi soir, les deux et trois quarts les plus inspirés étaient, pour une fois, en vert et blanc. Emilien Gailleton (20 ans) et Théo Attissogbe (19 ans) se sont illustrés tour à tour sur le terrain d’Ernest-Wallon : le centre, auteur d’une première course pointue au cœur de la défense du Stade, “ie -deb” en appui, puis s’est illustré par une merveilleuse passe après contact pour ses arrières avant de briller dans l’ombre, récupérant deux ballons au contact avant de servir – pour sa deuxième passe « décisive » de la soirée – Eliott Roudil sur la tentative d’une éventuelle victoire ; le numéro 15 a quant à lui été électrique et intelligent dans chacune de ses interventions, son énergie ayant été récompensée par un doublé, sa couverture du terrain et la longueur de son jeu au pied ayant également été deux atouts précieux pour rivaliser avec le champion de France en titre.
Si leur prestation du soir n’aura surpris aucun des adeptes assidus du championnat, on ne peut que se réjouir de constater, une fois de plus, que les ténors habituels du top 6 n’ont pas le monopole du talent. Emilien Gailleton et Théo Attissogbe, moins de 40 ans à eux deux et respectivement engagés jusqu’en 2026 et 2027 avec la Section paloise, prouvent, s’il en était besoin, qu’il n’y a pas besoin d’évoluer à Toulouse ou à La Rochelle pour se montrer. Et ce n’est sûrement qu’une question de temps avant de les voir se retrouver un échelon au-dessus… A ce propos, si l’on ne souhaite rien de mal à la Section paloise pour la fin de saison, on ne peut s’empêcher de penser qu’ils le feraient. particulièrement belles vêtues de bleu en Argentine en juillet.
