Vincent Labrune débute l’année 2025 avec un tacle franc de l’entraîneur de l’OM, pour qui le travail est mal fait pour mettre en valeur le niveau de la Ligue 1.
Comme beaucoup d’entraîneurs et même de joueurs étrangers et notamment issus d’un championnat de très haut niveau, Roberto De Zerbi a été agréablement surpris par le niveau de la Ligue 1. La dimension physique de notre championnat est incontestable, mais les qualités individuelles sont également très présentes dans le ” Ligue des Talents », comme la surnommait autrefois la LFP. Mais pour l’entraîneur de l’OM, c’est justement la Ligue qu’il faut pointer du doigt pour expliquer que la compétition française n’est pas reconnue à l’étranger. Un argument assez classique, puisque la Ligue 1 n’a jamais réussi à se développer hors de nos frontières. En Espagne, en Italie ou en Angleterre, les résultats du championnat de France ne sont pas évoqués, et les images sont rarissimes.
La Talent League mal vendue
Pour De Zerbi, il gagnerait cependant à être connu si la Ligue et son patron Vincent Labrune se révélaient plus efficaces. “ C’est un championnat qui est plus fort que ce que l’on pense en dehors de la France. Mais ce championnat est sûrement mal vendu par ceux qui le gèrent. Car la Ligue 1, hors de France, a la réputation d’être un championnat de bas niveau. Même si ce n’est pas du tout le cas. Il y a des joueurs très forts et des entraîneurs très forts, il y a des stades pleins et des ambiances très chaleureuses. Mais peut-être que ce championnat se vend mal, moins bien que la Premier League qui est le meilleur championnat d’Europe ou la Serie A ou la Liga ou la Bundesliga. Je ne sais pas si c’est un problème de gestion ou un problème de communication à l’étranger », a lancé Roberto De Zerbi, qui n’a pas vraiment de suggestions pour améliorer l’image des clubs français à l’étranger.
En Angleterre, la Ligue 1 est souvent appelée la « Farmers League », surnom moqueur désignant un championnat semi-professionnel de deuxième ou troisième zone. Financièrement, mais aussi en termes de suivi du championnat et de marketing, la France est énormément en retard, mais une réussite sportive en Europe contribuerait certainement à faire connaître les clubs français. Pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraître, la France n’a remporté que deux Coupes d’Europe depuis le début des compétitions continentales.
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