Nicolas Anelka, ancien du Paris Saint-Germain, était l’invité du Stephen Brunch, le RMC. Il a évoqué la situation parisienne, qu’il ne considère pas comme problématique et a évoqué une reconstruction qui pourrait prendre du -. Selon lui, il faut être patient.
Ange ” C’est une reconstruction »
«Je n’ai pas peur pour l’avenir. Ils sont premiers du championnat et invaincus, non ? Rien n’a changé en fait : ils survolent la Ligue 1, comme à leur habitude. Encore un peu de difficulté en Ligue des Champions. C’est une reconstruction.
Ange ” Il n’y a plus d’étoiles. Ils sont partis »
Il n’y a plus d’étoiles. Ils sont partis. Maintenant vous avez des joueurs qui sont très bons pour la Ligue 1, mais qui n’ont pas encore l’expérience pour la Ligue des Champions, ça prend du -. Paris sera dans les 24 heures. La patience est de mise. Le football, c’est de la patience. Luis Enrique, vous voulez le virer, mais prendre qui exactement ? »
C’est bien d’avoir un contrepoids aux dénigrements constants contre le PSG. On sent, comme souvent, que certains se vantent de voir le PSG en difficulté. De plus, beaucoup de personnes ne dévoilent leur analyse qu’à travers le prisme des résultats. Anelka connaît bien le football, sa voix peut être entendue.
Ce sport demande de la patience et les exemples sont nombreux. On pourrait citer Aimée Jacquet avant la Coupe du monde 1998, Jurgen Klopp avec Liverpool, Pep Guardiola avec City (où il a entrepris un changement global au sein du club) et on pourrait encore en trouver d’autres.
Le problème c’est que donner du - au PSG ne fait pas vendre, il faut de l’enthousiasme et dans ce domaine, les médias ont compris que faire du PSG une cible était la meilleure option.
Tout le monde sait comment s’y prendre, chacun donne sa petite liste au Père Noël, pour le mercato et martèle ses solutions drastiques (virement de Luis Enrique et Luis Campos). Anelka a compris que ce PSG, malade en Ligue des Champions, n’en est qu’aux prémices de son projet, encore meurtri par la politique star qui a fatalement échoué.
Evidemment, les moins pertinents souligneront que le nouvel entraîneur de Liverpool a rendu Liverpool encore plus fort, qu’Ansi Flick a redoré l’image du FC Barcelone et qu’en une saison, ils font mieux que Luis Enrique. Nous mettrons ensuite les inconvénients.
Premièrement, rien ne dit qu’à la fin de la saison ces deux clubs seront encore au sommet (d’ailleurs le Barça traverse une période difficile en Liga). Deuxièmement, ni Barcelone ni Liverpool n’ont entrepris un virage à 180°, mais ils poursuivent ce qui a été fait. Ce n’est pas le cas de Luis Enrique qui a mis un gros coup dans la fourmilière.