Tirez, déjà. L’année dernière, on m’a montré une statistique, je n’ai vraiment pas eu beaucoup de clichés. J’ai beaucoup travaillé sur la finition. Je me suis dit que dès que j’avais le ballon à tirer, je devais prendre mes responsabilités. Et c’est ce que je fais.
Vous n’êtes pas seulement un buteur, mais aussi un passeur. On l’a encore vu contre Lens samedi. Qu’est-ce que tu aimes le plus : le but ou la dernière passe ?
Je suis un attaquant, je préfère marquer. Mais je prends aussi du plaisir lorsque je fais marquer des points à mes partenaires. »
Il peut courir vite, il peut marquer quelques buts, il peut blesser l’adversaire, mais tant qu’il aura un ratio de chances bien trop supérieur à son nombre de buts, il y aura un sentiment mitigé qui régnera. Dans un match, il y a de fortes chances qu’il soit décisif, mais à Paris, on lui demande plus.
Marquer, c’est bien, mais s’il a 5 occasions de le faire ou de faire une bonne passe et que cela ne se transforme qu’en 1 but, alors ce n’est pas suffisant. Il doit travailler pour mettre encore plus de réalisme dans son jeu. Il doit augmenter le curseur.
Dans beaucoup d’équipes, ses statistiques seraient très bonnes, à Paris, elles commencent à monter en puissance, mais vu les différences qu’il fait, ce n’est toujours pas suffisant. A lui de passer ce cap, d’avoir encore plus de sang-froid devant le but. Lorsqu’il parviendra à enchaîner les matches où il sera doublement décisif, alors il aura gagné du temps et franchi un cap.