Rugby. Antoine Dupont, Aaron Grandidier, Jefferson-Lee Joseph… où sont les champions olympiques en Top 14 ?

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A l’heure où le grand livre du rugby édition 2024 devait être rangé dans les rayons, beaucoup repensaient à cette fameuse soirée de juillet où la France tombait dans les bras de son équipe olympique de rugby à sept. Moment plus que marquant dans une vie et une carrière, les acteurs de ce sacre ont dû rapidement passer à autre chose comme l’exige la dure loi du sport professionnel.

Si certains comme Paulin Riva, Stephen Parez, Varian Pasquet, Jordan Sepho ou William Iraguha ont continué l’aventure septiste, d’autres se sont tournés vers le Top 14…avec plus ou moins de succès.

Le témoignage Dupont, apprentissage pour Grandidier et Joseph

C’est le visage qui a illuminé la planète ovale en 2024. Que ce soit à 7 ou à XV, Antoine Dupont a laissé son empreinte. Bien évidemment, le retour en Top 14 n’a pas posé de problème pour le Toulousain. Au total, il a disputé 194 minutes lors de trois matches de Top 14 cette saison pour trois essais. Si sa présence n’a pas été continue, à chaque fois qu’il foule le pré, il retrouve toutes ses sensations, reste maintenant à poursuivre.

Contrairement à Antoine Dupont, Aaron Grandidier a passé beaucoup de temps sur les terrains du Top 14. Sur les 13 journées disputées jusqu’à présent, l’ailier palois a six feuilles de match et 459 minutes de jeu. Pour le moment, il n’est pas encore habitué à la terre promise avec un seul essai, lors de sa dernière prestation plus que aboutie face à Vannes. Mais rapide, fort et très à l’aise dans les duels aériens, le natif de Londres a une grosse carte à jouer en Béarn s’il parvient à devenir plus efficace.

Egalement ailier, Jefferson-Lee Joseph fait aussi partie de ceux qui réalisent une première partie de saison plutôt convenable avec sept apparitions et un essai. Du côté de Perpignan, l’ailier ou latéral de 22 ans a montré sa rapidité à de nombreuses reprises. Pas épargné par des petits pépins physiques, l’ancien du SUA doit encore progresser dans le dernier geste pour s’implanter durablement en Catalogne.

Temps de jeu limité, concurrence rude… et blessures

Contrairement aux trois joueurs cités plus haut, les choses sont un peu plus délicates pour certains champions olympiques. Face à une rude concurrence au Stade Toulousain, Nelson Épée n’a passé que 40 minutes sur le terrain en deux matches de Top 14. Pour prétendre à une place dans l’effectif XXL d’Ugo Mola, le joueur devra profiter de chaque miette pour se mettre en valeur.

Même chose pour ses copains d’été Jean-Pascal Barraque, Rayan Rebbadj et Andy Timo. Le premier nommé est en difficulté à Perpignan où il n’a pris part qu’à deux matches à l’extérieur. Quant à l’ailier toulonnais, avec seulement quatre feuilles de match et 185 minutesil paie le très bon début de saison de ses concurrents Gabin Villière et Gaël Dréan qui sont des titulaires incontestables sur la rade.

Andy Timo n’a joué que quelques minutes lors de ses trois entrées en Top 14 sous le maillot du Stade Français. La suspension de Sekou Macalou lui a permis de grappiller quelques instants et il devra poursuivre ses efforts pour en réclamer davantage en 2025.

Une année qu’Antoine Zeghdar et Théo Forner espèrent être bonne. Alors que le Castrais a été récemment rappelé par son club, il n’a pas encore été utilisé en Top 14. Tout comme l’ailier de l’Usap qui patiente et soigne une rupture du ligament croisé.

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