Joueur le plus étoilé du Midi Olympique, le soleil ne le quitte jamais

Joueur le plus étoilé du Midi Olympique, le soleil ne le quitte jamais
Joueur le plus étoilé du Midi Olympique, le soleil ne le quitte jamais

Parfois catégorisé comme un joueur bas de gamme, le flanker toulousain a prouvé en début de saison qu’il était bien plus qu’une simple machine à tacler et à gratter.

Il n’y a pas de plus grand talent que de savoir s’adapter. Dès son arrivée en , Jack Willis était vu, parfois à juste titre, dans le rôle de la Bête, ce personnage méconnu dont on ne perçoit que l’agressivité et la rudesse au combat, dans un style de flanker anglais peu apprécié en France. Par ses extraordinaires capacités dans les tacles et dans les phases de ruck, l’ancien joueur du XV de la Rose a apporté à Toulouse une équipe « coquine » qui a grandement aidé Ugo Mola à constituer un effectif quasiment sans faute, vainqueur de trois titres majeurs en deux ans. Ce n’est pas pour rien qu’en l’absence de son Anglais favori début octobre, Toulouse a concédé deux défaites contre l’UBB et Castres, tout en étant en difficulté sur le terrain. Mais à son retour, Jack Willis a montré qu’il n’était pas qu’une bête féroce, capable de renverser trois adversaires pour effectuer un contre-ruck. C’est aussi un brillant joueur de ballon et un leader incontesté, qui a su se fondre dans son nouvel environnement.

Une capitainerie qui donne des ailes

Ses propos et son attitude sur le terrain ont même amené le Stade toulousain à le promouvoir capitaine lors de la période internationale. « C’est un joueur qui a un grand leadership dans le combat, un leadership qu’on retrouve dans le vestiaire », admirait Virgile Lacombe, l’un des entraîneurs du staff toulousain, il y a quelques semaines. Une responsabilité qui lui a permis de briller sous les projecteurs, avec encore de nombreuses courses avec le ballon, beaucoup plus d’initiatives et deux essais, contre Perpignan et le Racing 92. « Si vous me l’aviez demandé avant, je vous aurais répondu que j’aime jouer quand ça se passe. il pleut, nous disait-il en début de saison. Mais j’ai changé. Maintenant, j’aime le soleil comme à Toulouse. » Le Haut-Garonnais d’adoption a alors profité de cette période chargée pour récolter les récompenses. Auréolé de l’Oscar Europe Midi Olympique, il a également été mis en lumière par son club avec une prolongation à très long terme, jusqu’en 2029. L’occasion de rappeler que le destin n’y est pour rien : « Je pense sincèrement que, si les Guêpes n’avaient pas connu cette faillite, j’y serais encore et j’y aurais sans doute fait toute ma carrière. » Cela aurait été dommage pour le Stade toulousain et pour le Top 14.

France
Rugby

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Top 14 – Infirmerie, retours, absences… Le point sur l’effectif avant la 14e journée
NEXT la phrase folle d’Atonio, qui estime que son équipe attend d’avoir « du caca sur le cul » pour bouger