UNprès une bonne année 2024 pour les salles (181,3 millions d’entrées contre 180,4 millions en 2023 et, avant la pandémie, 209,4 millions en 2019), l’année 2025 s’annonce tout aussi prometteuse. Le cinéma français, qui représentait 44,4% de la fréquentation avec des locomotives comme Un petit plus, Le Comte de Monte Cristo etAmour ouf (25 millions d’entrées à eux deux), a profité de la présence limitée des films américains, suite à la grève des scénaristes et des acteurs à Hollywood. Ce qui ne sera pas le cas cette année avec l’arrivée de grosses productions comme Mission : Impossible, Superman, Les Quatre Fantastiques, Jurassic World et Avatar 3.
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Parmi les centaines de longs métrages prévus cette année, avec en moyenne douze à quinze sorties par semaine, voici une sélection de films qui valent le détour.
« La chambre d’à côté » de Pedro Almodovar (8 janvier)
Premier film en anglais du réalisateur espagnol qui a remporté le Lion d’Or à la dernière Mostra de Venise. Inspiré d’un passage clé du beau roman de Sigrid Nunez Alors quel est ton tourment ? (Stock, 2023), Pedro Almodovar a imaginé l’histoire de Martha (Tilda Swinton), une photojournaliste atteinte d’un cancer incurable, et d’Ingrid (Julianne Moore), son amie d’enfance qui a quelque peu perdu contact. Cela pourrait être sombre, mais c’est tout le contraire : lumineux, profond, habité par la seule question qui compte vraiment, celle de ce qui fait la valeur de la vie.
« Babygirl » de Halina Reijn (15 janvier)
Prix de la meilleure actrice à Venise, Nicole Kidman, 57 ans, se met à nu, au propre comme au figuré, dans ce thriller érotique réalisé par Halina Reijn, qui explore ici le désir et l’orgasme féminins. L’histoire ? Comment un dirigeant d’entreprise, marié à un directeur de théâtre (Antonio Banderas), entame une relation BDSM avec un jeune stagiaire, interprété par Harris Dickinson, révélé dans Sans filtre de Ruben Ôstlund. Autant dire que la cinéaste néerlandaise de 49 ans s’accorde toutes les libertés lors de scènes de sexe explicites, bien loin des stéréotypes hollywoodiens.
« Jouer avec le feu » de Delphine et Muriel Coulin (22 janvier)
Vincent Lindon a reçu le prix d’interprétation à la Mostra de Venise pour cette adaptation de Ce dont tu as besoin la nuitle roman de Laurent Petitmangin. Dans une Lorraine en crise, il joue le rôle d’un père confronté à la dérive extrémiste de son fils aîné, Jus (Benjamin Voisin), fasciné par la violence des ultras dans les stades de football et incapable de suivre le même chemin studieux que son cadet. frère (Stéphane Crépon). Bientôt, un drame survient…
« A Complete Stranger » de James Mangold (29 janvier)
Au chant et à la guitare, Timothée Chalamet est époustouflant dans le rôle du jeune Bob Dylan arrivant à 19 ans à Greenwich Village, à l’aube des années 60. Le réalisateur se concentre sur les débuts fulgurants de celui que Joan Baez surnomme le vagabond originel. Chalamet est entouré d’Edward Norton dans le rôle de Pete Seeger, Boyd Holbrook dans le rôle de Johnny Cash et Monica Barbaro dans le rôle de Joan Baez. Mieux qu’un biopic, le portrait fidèle d’un géant de la musique populaire américaine.
« Marie » de Pablo Larrain (5 février)
Angelina Jolie incarne la grande chanteuse Maria Callas dans les derniers mois de sa vie, en 1977. Cloîtrée dans son appartement parisien, elle revit son passé prestigieux, entourée de quelques proches, incarnés par Pierfrancesco Favino et Alba Rohrwacher. Un beau portrait de femme par le réalisateur de Jackie et de Spencer.
« 5 septembre » de Tim Fehlbaum (5 février)
Choc et frayeur aux Jeux olympiques de Munich en 1972, où l’équipe de télévision américaine de la chaîne ABC interrompt brusquement la retransmission des compétitions pour couvrir en direct la prise d’otages d’athlètes israéliens par un commando palestinien baptisé September Black.
Dans ce thriller tendu qui préfigure les questions éthiques que pose aujourd’hui l’information en continu, le réalisateur Tim Fehlbaum nous emmène dans les coulisses de ce direct historique orchestré par un jeune producteur (John Magaro) qui veut faire ses preuves auprès de son patron (Peter Sarsgaard). ).
« Dieu sauve les Tuche » de Jean-Paul Rouve (5 février)
Un incontournable du cinéma comique à succès. Devant et derrière la caméra, Jean-Paul Rouve emmène sa famille en Angleterre à la rencontre de la famille royale. Le mélange poulet et frites et tasse de thé va-t-il prendre ?
« The Brutalist » de Brady Corbet (12 février)
Sur trente ans, le parcours d’un architecte juif né en Hongrie et survivant d’un camp de concentration. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, il émigre avec sa femme aux États-Unis pour réaliser son rêve de grande œuvre architecturale. Une sorte de fresque portée du début à la fin par Adrien Brody, entouré de Guy Pearce, Felicity Jones et Stacy Martin. Un entracte d’une quinzaine de minutes est prévu pour ce film de 3h35.
« Bridget Jones : Crazy About Him » de Michael Morris (12 février)
Renée Zellweger fait son grand retour dans Bridget Jones : très paresseuseréalisé par Michael Morris. Après la mort de son partenaire, Bridget Jones est à la recherche d’un autre prince charmant. Pas facile. Emma Thompson, Shirley Henderson, Jim Broadbent, Gemma Jones et Hugh Grant sont bien évidemment là !
« Mickey 17 » de Bong Joon-ho (16 avril)
Le réalisateur à succès de Parasite est de retour avec Mickey 17un film de science-fiction annoncé comme fou, avec Toni Collette et Robert Pattinson. On suit les aventures de Mickey (Robert Pattinson) envoyé dans l’espace pour servir de cobaye sans trop savoir pourquoi. Mission : il doit mourir puis renaître dans un autre corps, régénéré avec ses propres souvenirs. Mais que se passera-t-il si Mickey 17 survit à Mickey 18 ?
« Parthénope » de Paolo Sorrentino (12 mars)
Dans son nouveau film en compétition au dernier Festival de Cannes, le cinéaste napolitain Paolo Sorrentino (La grande beauté) signe à la fois une ode aux Napolitains, aimés et moqués, et le portrait sensuel de Parthénope, une femme au nom de sirène, mystérieuse étudiante en anthropologie incarnée par la belle Celeste Dalla Porta, 27 ans. Un film solaire !
“De Gaulle” by Antonin Baudry, 1concernant partie (date non déterminée)
Après le De Gaulle de Gabriel Le Bomin, avec Lambert Wilson et Isabelle Carré, Antonin Baudry, réalisateur à succès de Chanson du loup(2019), propose un diptyque sur la vie de Charles de Gaulle dans ses années de résistance, entre 1940 et 1945. Le réalisateur s’appuie principalement sur le livre de l’historien britannique Julian T. L’acteur Simon Abkarian enfile l’uniforme du général aux côtés de Niels Schneider et Thierry Lhermitte.
« Private Life » de Rebecca Zlotowski (à annoncer en mai)
Aprèss Les enfants d’autruiRebecca Zlotowski signe son sixième long-métrage, l’histoire d’un psychiatre qui mène l’enquête après la mort mystérieuse d’un patient. Jodie Foster, Virginie Efira, Vincent Lacoste, Daniel Auteuil et Mathieu Amalric sont au générique.
« Mission : impossible. Le jugement final » de Christopher McQuarrie (21 mai)
La suite de Mission : Impossible. À l’estime(juillet 2023), huitième et, sans doute, dernier volet des aventures de l’agent Hunt, qui devrait raccrocher après trente ans de service. Christopher McQuarrie est toujours devant la caméra et Tom Cruise récapitule ses exploits dans la bande-annonce toujours spectaculaire. Le film sort en salles lors du Festival de Cannes, ce qui devrait servir de tremplin.
« Elio » d’Adrian Molina (sortie le 18 juin)
Après le merveilleux Cocodans lequel il évoquait ses origines mexicaines, Adrian Molina signe Élio chez Pixar. L’histoire d’un petit garçon qui entre en contact avec des extraterrestres et se retrouve téléporté dans l’espace.
F 1 » de Joseph Kosinski (25 juin)
Produit notamment par Jerry Bruckheimer (Top Gun et Pirates des Caraïbes), ce film très attendu est basé sur une histoire vraie : la rivalité entre un pilote vétéran et un jeune prodige, incarnés respectivement par Brad Pitt et Damson Idris, rejoints par de vrais pilotes de Formule 1 comme Lewis Hamilton et Carlos Sainz.
“Superman” de James Gunn (9 juillet)
David Corenswet, remarqué dans la série Ryan Murphy (Hollywood, le politicien), endosse la cape du super-héros tandis que Nicholas Hoult incarne son adversaire, Lex Luthor. Conçu onze ans plus tard Homme d’acier avec Henry Cavill, ce Superman ouvre le premier chapitre d’un nouvel univers DC baptisé Dieux et Monstres. Il s’agit de James Gunn, co-président de DC Studios et transfuge de Marvel, célèbre pour son Gardiens de la Galaxiequi est sur le scénario et la réalisation.
« 28 ans plus tard » de Danny Boyle (18 juin)
Danny Boyle (127 heures, Slumdog Millionnaire) signe le troisième volet de cette saga 28 jours plus tardqu’il débute en 2002 en renouvelant le style des films de zombies. L’histoire ? Celle d’une redoutable épidémie qui ravage la Grande-Bretagne. Au milieu de cette catastrophe sanitaire, un petit garçon tente de sauver sa mère gravement malade. Avec Aaron Taylor-Johnson, Ralph Fiennes et Jodie Comer.
« Jurassic World : Rebirth » de Gareth Edwards (sorti le 2 juillet)
Le directeur de Le Créateur, Voleur un un toi Godzilla de 2014 filme Scarlett Johansson face à des animaux monstrueux et cruels. Ce Jurassic World : Renaissance va-t-il booster une franchise à bout de souffle ?
« Les Quatre Fantastiques » de Matt Shakman (23 juillet)
Le retour des super-héros ! Pedro Pascal, Joseph Quinn, Vanessa Kirby, Ebon Moss-Bachrach, dotés de nouveaux pouvoirs, sont confrontés au terrifiant Galactus et au Surfeur d’Argent. Tout l’univers et le savoir-faire Marvel au service d’aventures cosmiques toujours prometteuses.
« Marcel et Monsieur Pagnol » de Sylvain Chomet (15 octobre)
Depuis sept ans, Sylvain Chomet (Les triplés de Belleville, L’illusionniste) travaille sur cette adaptation de l’univers du grand écrivain, dont il raconte dans un feuilleton l’enfance, la Provence, ses premières amours et ses souvenirs ensoleillés. Un film d’animation très attendu.
« The Shrinking Man » de Jan Kounen (sortie le 22 octobre)
Jean Dujardin rétrécit inexorablement et se retrouve confronté à un monde de géants dans cette nouvelle adaptation du classique de science-fiction de Richard Matheson (1956). Le réalisateur d’origine néerlandaise Jan Kounen est aux commandes.
« Kaamelott. Deuxième partie (1concernant partie) » d’Alexandre Astier (22 octobre)
À découvrir
Kangourou du jour
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Le retour du roi Arthur qui tente de rassembler ses anciens compagnons pour lutter contre l’envahisseur saxon. Alexandre Astier envisage de diviser cette deuxième partie en deux parties.
« Avatar 3 : Fire and Ash » de James Cameron (17 décembre)
Après le succès phénoménal deLa voie de l’eau(2,2 milliards de revenus dans le monde), le très attendu troisième volet de la saga James Cameron devrait encore nous surprendre. Après l’eau, voici le feu et les cendres, une nouvelle génération de Na’vi et des paysages à couper le souffle. On retrouve Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver et Kate Winslet pour ce blockbuster de 250 millions de dollars.