Alain Delon, Patrice Laffont, Maïté… These personalities who left us in 2024

Alain Delon, Patrice Laffont, Maïté… These personalities who left us in 2024
Alain Delon, Patrice Laffont, Maïté… These personalities who left us in 2024

Ils laissent derrière eux leurs voix, leurs filmographies et leurs souvenirs. Qu’ils soient chanteurs, comédiens, journalistes ou issus de tout autre milieu, ces grandes personnalités nous ont quittés en 2024. Puremédias salue leur mémoire à travers cette triste rétrospective.

Frédéric Mitterrand, l’électron libre inclassable

De la télévision au gouvernement, Frédéric Mitterrand a suivi un parcours tout à fait singulier avant de mourir jeudi 21 mars, à l’âge de 76 ans, des suites d’un « cancer agressif ». Homme aux mille vies, le neveu de l’ancien président de la République François Mitterrand s’est d’abord fait connaître comme animateur sur TF1, où il présentait une émission de cinéma « Étoiles et toiles » (1981-1986). Mais c’est sur Antenne 2 que ce conteur hors pair raconte avec son phrasé inimitable les destinées des stars du septième art ou des monarchies de ce monde dans plusieurs événements tout au long des années 90. C’était avant que le dandy touche-à-tout ne se lance dans une nouvelle vie : celle de la politique au ministère de la Culture et de la Communication sous la présidence de Nicolas Sarkozy en 2009.

Bernard Pivot, citations finales

Pendant des décennies, Bernard Pivot a contribué à démocratiser la lecture auprès du grand public. Présentateur d'”Apostrophes” et de “Bouillon de culture”, l’ancien président de l’académie Goncourt est décédé à l’âge de 89 ans, à Neuilly-sur-Seine, le 6 mai. Atteint par la maladie, l’homme de lettres a pris sa retraite de la télévision en avril. 2023 après 25 ans de retransmissions culturelles en direct et presque autant de dictées. C’est un vendredi de janvier 1975 que ce fils d’épicier lyonnais s’est invité dans le salon français avec la première des 724 émissions d’« Apostrophes ». La rencontre, référence en matière de culture sur le petit écran, parvient à séduire 2 à 3 millions de téléspectateurs, fascinés par la gourmandise des propos du journaliste chaque semaine depuis 15 ans. Et ce même si sa plus grande fierté restera d’être entrée dans le Larousse.

Françoise Hardy, l’égérie des années yéyé

Une icône des années 80 est décédée le 12 juin dernier en la personne de Françoise Hardy. Et personne ne savait comment lui dire au revoir, elle qui défendait ardemment l’euthanasie alors même qu’elle luttait depuis des années contre un cancer lymphatique. Les mélodies inoubliables de « All the Boys and Girls » ou « Message Personnel » resteront en mémoire, tout comme sa voix intimiste et son étiquette d’élégante mélancolique qui inspireront tant la nouvelle génération. Sa popularité explose grâce à sa cinquième place au concours de l’Eurovision sous les couleurs de la principauté monégasque en 1963, et dépasse les frontières de la . Interviews et couvertures de magazines à gogo, cette jeune fille timide a forcé son personnage à devenir l’une des figures de la vague yéyé qui a déferlé sur la scène musicale.

Shannen Doherty, la Brenda de « Beverly Hills »

La maladie était plus forte que le courage de Shannen Doherty. Figure glamour et populaire des séries “Beverly Hills 90210” et “Charmed”, l’actrice a rendu son dernier souffle samedi 13 juillet, à l’âge de 53 ans, des suites d’un cancer du sein. Pour toute une génération d’adolescents des années 1990, elle restera à jamais Brenda Walsh, la sœur jumelle de Brandon (Jason Priestley) et l’amante de Dylan torturé (Luke Perry, mort en 2019 à 52 ans) dans le feuilleton. racontant les gloires et les déceptions d’un groupe de jeunes Californiens. Après avoir quitté la série en 1994, elle est rappelée par Aaron Spelling pour incarner Prue, l’aînée des trois sœurs et sorcières Halliwell, dans « Charmed ». Dès 2015, la star du petit écran, escortée par une réputation peu flatteuse sur les plateaux, avait choisi de médiatiser la maladie dont elle souffrait, évoquant publiquement sa chimiothérapie, ses espoirs de rémission, ses métastases cérébrales.

Nonce Paolini, l’architecte de TF1

La ligne éditoriale actuelle de TF1, c’est lui. Aux commandes de la Première chaîne entre 2008 et 2016, Nonce Paolini est décédé des suites d’un cancer à l’âge de 75 ans, le 17 juillet. « L’audiovisuel français perd un grand leader. Le groupe TF1, un membre de sa famille »a réagi Rodolphe Belmer, l’actuel PDG du groupe, à propos d’un dirigeant qui n’a pas hésité à prendre des mesures fortes durant son mandat. Venu de Bouygues Telecom, ce Corse peu connu du grand public a en effet écarté Patrick Poivre d’Arvor puis Claire Chazal de la tête de leurs journaux respectifs avant de promouvoir de nouvelles marques devenues cultes (« The Voice », « Danse avec le Stars ») ») et faire la transition vers le numérique. En 2016, il passe le relais à Gilles Pellisson, lui prodiguant des conseils qui en disent long sur la difficulté de son poste : «Gilles a rencontré des stars et ses yeux pétillent encore, mais il va vite se rendre compte que ce n’est pas toujours facile de côtoyer ces gens-là… »

Patrice Laffont, le maître des jeux

Il avait le jeu en lui. « Chiffres et lettres », « Pyramide », « Fort Boyard », Patrice Laffont a longtemps incarné le secteur du divertissement de service public, lui l’acteur contrarié dans ses premiers projets. L’animateur est décédé d’une crise cardiaque dans sa maison d’Oppède, dans le Luberon, deux semaines avant de fêter ses 85 ans le 21 août. Il a disparu la même année que l’émission culte aux consonnes et voyelles qu’il présentait pendant 17 ans, avant de déménager. vers d’autres formats, mais toujours portés par le même flegme. La dernière image qui restera de ce « sale gamin » sera celle de son ton toujours mordant dans un nouvel épisode de « Fort Boyard », à l’occasion des 35 ans du programme. Olivier Minne lui a ensuite rendu un vibrant hommage en saluant “un homme modeste, sous des aspects vantards de celui qui donne l’impression qu’il n’est touché par rien, alors que c’était tout le contraire« .

Alain Delon, les légendes meurent aussi

Alain Delon est décédé à l’âge de 88 ans, le 18 août 2024, et ce sont d’autres qui ont salué sa mémoire de la plus belle des manières avec un florilège de témoignages dithyrambiques. Conformément à ses vœux, la grande bête du cinéma français a été enterrée dans son fief de Douchy, entourée de ses enfants réconciliés et d’un parterre de proches orphelins du Samouraï. Sa disparition «Creuse un vide abyssal que rien, ni personne, ne pourra combler», » a écrit son ex-partenaire, Brigitte Bardot, à propos d’un acteur qui disait ne pas jouer mais « vécu » ses rôles. Avec près de quatre-vingts films à son actif, plusieurs chefs-d’œuvre (« Plein soleil », « Le Léépard », « Le clan des Siciliens », « Borsalino ») et de nombreux succès populaires, il est récompensé d’une Palme d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, lors du Festival de Cannes 2019. « Ce soir, c’est un peu un hommage posthume… mais de mon vivant »il a ensuite réagi sur la scène du Palais des Festivals, avant une série de considérations encore plus touchantes sur sa mort.

Didier Roustan, more football life

Ses envolées lyriques respiraient la passion du football. De mémoire de fan, Didier Roustan incarnait l’un des derniers romantiques du football, à une époque où ce dernier n’était pas dans les affaires. Atteint d’une terrible maladie le 11 septembre, le président à vie de « L’Équipe du soir » sur L’Equipe avait consacré sa vie au sport dont il était une véritable bible. De « Téléfoot », dont il fut le présentateur (1984-1989) aux commentaires sur la Coupe du monde 1994 sur Antenne 2, en passant par ses reportages dans le magazine « Mag Max » sur Canal+, l’homme aux chemises colorées a cultivé son personnage de troubadour décalé qui connaît tout de l’histoire du football. “Au fond de moi je suis toujours comme le titre de la chanson de Paul Simon’Toujours fou après toutes ces années, dit-il avec un œil malicieux

Michel Blanc, un triste quiproquo

Les Français auraient préféré que Michel Blanc, alias Jean-Claude Dusse dans la saga des « Bronzés », ne conclue pas ainsi. Pourtant, au réveil le 4 octobre, l’annonce de son décès à l’âge de 72 ans a choqué les fans de ses films, ainsi que ses proches, à commencer par sa deuxième famille du Splendid. « Putain Michel… Qu’est-ce que tu nous as fait… » » disait son ami Gérard Jugnot à propos d’un des clowns tristes du cinéma français. Son parcours a en effet oscillé entre le rire des comédies (« Viens chez moi, je suis chez un ami », « Le nom de ma femme revient ») et l’émotion des films dramatiques (« Tenue du soir », « L « exercice d’État »), permettant aux cinéphiles d’observer toutes les facettes de son talent. “Je suis une personne anxieuse qui préfère l’action à la dépression”a précisé l’intéressé, à l’aise dans tous les registres, malgré l’étiquette d’éternel perdant qui lui collait à la peau.

Maïté, le mousquetaire de la cuisine

Elle fut la pionnière des émissions culinaires à la télévision française. Bien avant Cyril Lignac, Laurent Mariotte ou Philippe Etchebest, Maïté (Marie-Thérèse Ordonez) s’affaire derrière les fourneaux et devant les caméras pour ravir les téléspectateurs gourmands de « La cuisine des mousquetaires » puis ceux d’« À Table ». A 86 ans, la pure Gasconnaise est décédée avant le grand repas de fête de fin d’année, le 21 décembre, dans son fief de Rion-des-Landes, où elle s’était retirée depuis la fin de sa carrière médiatique. Resteront les souvenirs de ses recettes locales, de son duo complémentaire et attachant avec son acolyte Micheline Banzet-Lawton, de son style truculent et des séquences cultes comme celle l’opposant à une anguille dans une bataille gagnée d’avance.

Ils nous ont également quittés en 2024 : l’acteur Christian Olivier (« Sauvés par le gong »), Robert Badinter, Sylvain Augier (« La Carte au trésor »), Laetitia Krupa (« Médias le mag »), OJ Simpson, acquitté lors du « procès du siècle », Géraldine Carré (« Confessions intimes »), Christophe Deloire (Reporters sans frontières), l’acteur Donald Sutherland (« Hunger Games »), Jean-Pierre Descombes (« Les Jeux de 20 heures »), l’acteur Taylor Wily (« Hawaï 5-0 »), Yannik Mazzilli (« Scènes de ménages »), l’acteur Niels Arestrup (« Le Baron noir », « Quai d’Orsay », « Un prophète »)…

 
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