CRITIQUE – Avec Un ours dans le Jural’acteur-réalisateur signe un film de genre très éloigné des comédies auxquelles il avait habitué son public. De quoi attirer de nouveaux fans et prouver qu’à 60 ans, il est devenu un cinéaste important.
Cet article vient de Le Figaro Magazine.
Certains hommes profitent de la soixantaine pour faire une petite pause, tant physiquement que professionnellement. Franck Dubosc n’en fait pas partie. Lorsqu’on le retrouve dans un bistrot proche du studio d’enregistrement de l’émission « C à vous », il est dans une forme fulgurante. S’il ne montre aucun signe de fatigue malgré ses récents voyages promotionnels à Hong Kong, Singapour, Montréal et Malaga, c’est parce que l’homme adhère à un mode de vie remarquable (une heure quinze d’exercice quotidien !) mais aussi parce que le cinéaste est motivé. par les critiques enthousiastes de son troisième long métrage.
Aussi surprenant que réussi, Un ours dans le Jura est un film de genre maîtrisé, une comédie noire jubilatoire dans laquelle il forme un étonnant duo avec Laure Calamy. « Après La vie rumba, J’ai ressenti le besoin de me secouer un peu, dit-il en sirotant une Orangina. Puisque la recette du succès n’existe pas, autant faire ce qu’on aime et j’avais envie de faire du vrai cinéma. Alors j’ai osé ! Encouragé par des exemples de liberté créative comme les frères Coen ou Tarantino, je suis parti d’une idée de base, celle d’un accident de voiture, puis j’ai imaginé une valise de billets, une femme dans une position délicate… Autant d’ingrédients qu’il a fallu mélanger un univers rural et français avec une bonne dose de l’humanité. Quand j’ai dit ça à Sarah Kaminsky…
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