Réagissant au discours du président algérien Abdelmadjid Tebboune, dans lequel il a affirmé l’engagement de son pays à soutenir l’idée de sécession dans les régions du sud du Maroc sous couvert de ce qu’il est convenu d’appeler « l’accompagnement des peuples à l’autodétermination », Axel Belabbassi, un leader du Mouvement pour l’indépendance de la Kabylie en Algérie (MAC), a déclaré : « L’isolement que connaît le régime algérien au niveau international et les divisions dont il souffre à l’intérieur ont plongé dans une spirale politique dont il est difficile de sortir indemne.
Belabbasi a ajouté, dans une déclaration au journal électronique Hespress, que « les effets de cette crise apparaissent dans les contradictions exprimées par ce régime, qui se manifestent dans ses positions souvent contradictoires ; Parmi eux, son soutien à la question dite du Sahara, soulignant que « l’Algérie affirme soutenir le droit des peuples à l’autodétermination ; Mais cela empêche les peuples tribaux qui jouissent de toutes les conditions, selon les lois internationales, pour établir leur État indépendant, alors qu’il soutient une cause fictive qui ne remplit pas le minimum de ces conditions.
Le même chef tribal a souligné que “le discours du président algérien dimanche dernier restera inscrit dans l’histoire des Noirs de l’Algérie”. Parce que, malheureusement, il a franchi toutes les limites de la politique et de la diplomatie internationalement reconnues et a utilisé un langage offensant contre l’écrivain et intellectuel Boualem Sansal, qui n’est pas approprié pour le poste de Président de la République et qui est avant tout offensant pour sa personne et pour tous les peuple algérien qu’il représente », faisant référence à la description de Sansal (détenu en Algérie) par Tebboune. Dans son discours sur « le voleur » et « du père inconnu ».
Belabbasi a poursuivi en disant : « De telles déclarations n’augurent rien de bon pour l’avenir de l’Algérie, surtout avec les fluctuations auxquelles le monde est témoin à ce stade », ajoutant : « Nous, au sein du gouvernement tribal, appelons le régime algérien à revenir à la rationalité et accepter le statu quo avant qu’il ne soit trop tard et s’asseoir à la table du dialogue avec… les représentants du peuple kabyle et tous les autres partis présents en Algérie pour trouver une issue sur laquelle tout le monde soit d’accord.
Répondant à une question du journal Hespress sur le processus d’internationalisation de la question des peuples tribaux et son enregistrement auprès des comités compétents de l’ONU, le même porte-parole a confirmé que « le mouvement pour l’indépendance tribale et le gouvernement tribal intérimaire en exil sont en train de de travailler pour convaincre les pays qui adoptent cette question de la soutenir officiellement, afin que nous puissions enregistrer notre cause au comité. Questions politiques internationales et décolonisation.
Il convient de noter que le président algérien Abdelmadjid Tebboune a renouvelé dimanche, lors d’un discours devant les deux chambres du Parlement, le soutien de l’Algérie au Front « Polisario » qui appelle à la sécession au Sahara, estimant que la position algérienne est « une position fixe ». position qui ne changera ni aujourd’hui ni dans le futur », et appelant à accorder au soi-disant « peuple sahraoui » le droit à « l’autodétermination ».
Le journal électronique Hespress avait appris, plus tôt, d’une source officielle au sein du gouvernement tribal intérimaire en exil, « Anavad », que ce dernier s’apprête à envoyer une correspondance étrangère à un groupe de pays, le Maroc en tête, afin d’obtenir leur soutien en enregistrer la question des tribus auprès du Comité des Nations Unies pour la décolonisation. Il a souligné que « les peuples tribaux soutiendront ces demandes avec un avis juridique récemment publié par un cabinet d’avocats britannique qui reconnaît les peuples tribaux et consacre leur droit à l’autodétermination en vertu du droit international ».