Daphné Bürki habillera la cérémonie d’ouverture

Thomas Jolly a demandé au présentateur et animateur de télévision de choisir avec lui et de coordonner les costumiers pour la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris le 26 juillet.

J.Jusqu’au 26 juillet, jour de la très attendue cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, Thomas Jolly ne cessera de nous le raconter – petit à petit ! – les surprises. Qui n’aurait jamais pensé que la journaliste, présentatrice et célèbre animatrice de télévision Daphné Bürki, 44 ans, et née (de noble lignée) Daphné de Marin de Montmarin, se chargerait des costumes des festivités ? On avait oublié que l’hôte chaleureux à la frange épaisse et aux longs cheveux roux du quotidien culturel Culturebox, le spectacle (avec Raphël Yem), sur France 4, s’était d’abord formée non seulement à l’École des Beaux-Arts mais aussi à l’école de stylisme Fleuri-Delaporte.

Elle débute ainsi une carrière de styliste chez Dior – côté corseterie – auprès de John Galliano. Et c’est comme chroniqueuse de mode qu’elle débute sa longue et florissante carrière télé sur Canal+ en 2004, aux côtés de Maïtena Biraben, puis Bruce Toussaint. Lorsqu’il a été invité à son défilé, Thomas Jolly a été immédiatement séduit par l’esprit de partage et d’enthousiasme de Daphné Bürki et ses compétences dans la mode. Une fois nommé directeur artistique des Jeux Olympiques, il propose aussitôt de choisir avec lui et de coordonner les créateurs qui travailleront sur la cérémonie : « Paris est la Mecque de la mode pour le monde entier, à des stylistes divers et variés, il explique. Je ne voulais donc pas qu’il y en ait un seul pour les cérémonies mais plusieurs. J’avais besoin de quelqu’un pour me guider. Daphné Bürki a un œil très vif pour la jeune création française, qu’elle connaît à merveille, aime et défend. Elle était parfaite. Elle m’a fait découvrir beaucoup de jeunes talents que je ne connaissais pas. »

Entre quinze et vingt d’entre eux participeront aux festivités, avec le soutien des grandes maisons mécènes, Dior et Vuitton. Pas d’unité forcenée, ni de reconstitution historique dans les quelque trois mille costumes que nous découvrirons le 26 juillet. Chacun des douze tableaux visibles le long de la Seine, avec ses danseurs, acrobates et musiciens (tous en costume), aura son propre vocabulaire, son type de couleur, ses matières. « Chaque tableau sera un monde », promet Thomas Jolly. Surtout, nous aurons également pratiqué avec science et conscience la récupération, la réhabilitation et la retouche de nombreux vêtements. Dans les gigantesques entrepôts de Saint-Denis, des dizaines et des dizaines de couturières s’affairent sur leurs machines.