Dans son édition du 28 avril 2024, Le Parisien s’est intéressé au célèbre patron à la tête du groupe E.Leclerc : Michel-Édouard Leclerc. Un homme de 71 ans aimant particulièrement les micros, passionné d’entrepreneuriat et de grande distribution française. Communicateur hors pair comme on a pu le mesurer une nouvelle fois sur le plateau d’Apolline de Malherbe ce lundi matin, c’est aussi un Breton du Finistère où il possède un domaine colossal.
Homme d’influence, Michel-Edouard Leclerc possède un grand héritage. “Il est riche, mais comparé à la notoriété de la marque fondée par sa famille, ce n’est rien», estime le président du cabinet de conseil Diamart, Cédric Ducrocq, à Parisien. Patron, porte-parole ou consultant, il change de statut en 2012 en devenant « une sorte de super-consultant facturant des prestations au groupe ». Il veut aussi être transparent sur ses impôts : «il précise qu’il paie entre 200 000 € et 250 000 € d’impôt sur le revenu par an.»
Michel-Edouard Leclerc : détails de sa vie très confortable mais pas ostentatoire
Figure par excellence de la grande distribution en France, il gagne évidemment bien sa vie mais quels sont les chiffres ? Magali Picard, auteur d’un livre d’enquête sur lui aux éditions Plon, explique à Défis qu’il gagne un salaire plus ou moins conforme à celui de ses concurrents : «Son argent lui permet d’investir dans l’art et la bande dessinée, ses deux véritables passions. Il est le premier collectionneur privé de bandes dessinées en France. Il n’aime pas les affichages ostentatoires. Il a une vie très confortable et n’hésitera pas à louer un jet pour traverser la France et se rassurera en mettant en valeur les milliers d’arbres plantés dans sa propriété bretonne.“
Ainsi Michel-Edouard Leclerc, remarié avec Natalia Olzoeva et père de quatre enfants issus de son premier mariage, se contente pour l’instant de son métier et de ses loisirs, menant une vie entre luxe et normalité.
Michel-Edouard Leclerc, un futur homme politique ?
Difficile de ne pas croire que le sujet politique le laisse indifférent et Michel-Edouard Leclerc aime le débat public. Pour autant, il ne souhaite pas être élu : «Les Centres Leclerc ont besoin de moi, reste à inventer un modèle économique sur la décarbonation.» En revanche, un concurrent a confié au Parisien qu’il y a loin d’un soutien unanime pour entrer dans l’arène politique : «aucun parti n’accueillera dans son giron un homme aussi clivant, qui n’est aimé ni des pompistes, ni des pharmaciens et encore moins des agriculteurs !“
