Exclu. “Ça a été un drame pour moi…” Gwendoline Hamon (Cassandre) revient sur cette blessure d’enfance qui l’a marquée à jamais

Exclu. “Ça a été un drame pour moi…” Gwendoline Hamon (Cassandre) revient sur cette blessure d’enfance qui l’a marquée à jamais
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Samedi 6 avril, les fans de Cassandre rendez-vous une nouvelle fois sur 3, pour suivre la suite des aventures de l’héroïne incarnée par Gwendoline Hamon. A cette occasion, l’actrice et ex de Frédéric Diefenthal s’est longuement exprimée dans notre podcast Dhombres et de Lumière. L’occasion de faire de rares confidences sur son enfance, qui s’est déroulée en Afrique.

Je ne serais pas du tout la même femme si je n’avais pas grandi en Afrique» : Gwendoline Hamon se confie sur son enfance

Mes parents nous ont eu, moi et ma sœur, très jeunes.» nous dit-elle. “Quand je suis né, ils avaient 18 et 19 ans. Mon père était un jeune provincial qui faisait un doctorat en économie à Paris lorsqu’il a rencontré ma mère. Elle est issue d’une famille d’intellectuels. On le sait aujourd’hui, je suis la petite-fille de Jean Anouilh et ma grand-mère était réalisatrice. Des gens bons, des gens sympas. A 25 ans, mon père se retrouve conseiller du Premier ministre Abdou Diouf au Sénégal. et nous sommes partis. Quant à ma mère, enceinte de moi, elle avait raté son bac donc elle ne faisait pas grand chose, puis vite, elle a eu plein d’activités : créatrice de bijoux, brocante… etc. Je ne serais plus la même femme à tout ça si je n’avais pas grandi en Afrique” Dit-elle avec un sourire.

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Mais voilà, à 8 ans, Gwendoline Hamon revient en France. “Ma mère m’a dit que nous revenions juste pour les vacances, mais elle était tombée très amoureuse de quelqu’un en France et nous ne sommes jamais revenus.» nous dit-elle. “C’était une tragédie pour moi. Je n’ai aucun souvenir douloureux du divorce de mes parents, mais mon père me manque beaucoup. Et il me suivra jusqu’à ma mort. Je pense que ma relation avec les hommes a été différente à partir de ce moment-là. En Afrique, très tôt, j’ai compris que j’étais du bon côté, la chance d’avoir une mère, un père, un toit au-dessus de ma tête. Alors quand je suis rentré en France, je n’ai pas compris les gens qui étaient en colère parce que là-bas, ils n’ont rien, mais ils ont tout le temps une banane !« Une philosophie de vie qu’elle a sans doute inculquée à ses enfants…

 
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