Le PS réitère, une nouvelle fois, son refus de gouverner avec la N-VA et de « faire partie de la majorité la plus à droite possible »

Le PS réitère, une nouvelle fois, son refus de gouverner avec la N-VA et de « faire partie de la majorité la plus à droite possible »
Le PS réitère, une nouvelle fois, son refus de gouverner avec la N-VA et de « faire partie de la majorité la plus à droite possible »

Le veto du PS, fait suite à l’expression d’autres veto, exprimés à droite, dès le départ, par le MR et les Engagés, rejoints par l’Open Vld, à l’égard du PTB et de l’Equipe Ahidar, a souligné M. Laaouej.

Formation fédérale : les négociateurs ont reçu la super-note retravaillée

Reconnaissant que les réserves de chacun rendaient l’équation plus compliquée, Ahmed Laaouej a rappelé que la tâche des formateurs (ndlr : David Leisterh et Elke Van den Brandt) consistait à « trouver une solution qui rassemble et n’aboutisse pas à un conflit forcé et instable ». mariage.

Le président du PS bruxellois jugé « légitime », pour son parti, la deuxième force politique régionale, «ne pas vouloir faire partie de la majorité la plus à droite possible, alors que le Parlement est ancré à gauche“, qui plus est en devant valider une modification de la loi pour permettre l’installation d’un commissaire du gouvernement et au prix d’une alliance avec la NV-A, qui défendra les intérêts de la Flandre devant ceux des Bruxellois” . Sans ce prix élevé à payer, la majorité flamande n’est que « papier », a-t-il ajouté devant l’assemblée, qui comprenait également le socialiste flamand Ans Persoons.

« Une guerre culturelle »

Le MR de Georges-Louis Bouchez et son Centre Jean Gol ont décidé de déclarer une guerre culturelle au progrès et aux progressistes, et affirment leur volonté de domination. Il a trouvé un allié au cœur sombre en Bart De Wever et son NV-A. Rien n’oblige un démocrate à suivre les injonctions d’une telle personnalité qui flirte avec l’extrême droite. Le droit de blocage avec la N-VA deviendra un droit de chantage : anti-Bruxelles, anti-francophones, anti-diversité, anti-libertés, anti-égalité. C’est ce que nous ne voulons pas et c’est pourquoi nous ne voulons pas donner à la NV-A le pouvoir exorbitant de maltraiter Bruxelles et ses habitants.», dit-il, poussant plus loin son analyse.

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Pour le président des socialistes bruxellois, la N-VA n’aime pas la Belgique et encore moins Bruxelles en tant que région et en tant qu’institution.

De plus, « Je vous épargne le rappel des insultes et propos à connotation raciste de Francken et d’autres à la N-VA, autant de choses qui laisseront des traces indélébiles sur tous ceux qui en sont les victimes.», a-t-il ajouté.

Au passage, M. Laaouej a relevé qu’Ecolo avait réitéré son refus de participer à un gouvernement régional et a rappelé ce qu’ils pensaient de la NV-A : «un parti raciste avec lequel ils considèrent impensable de gouverner.» “Il n’y a donc pas de majorité au Parlement bruxellois pour un gouvernement avec la N-VA”a-t-il conclu.

 
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