le porte-parole de la Fédération nationale des pompiers de France qualifie l’incendie de “catastrophique”

Attisés par des vents violents, plusieurs incendies font rage depuis mardi autour de Los Angeles et provoquent d’importants dégâts, notamment dans le nord de la mégapole de la côte ouest des Etats-Unis.

Jérôme Bonnafoux, porte-parole de la Fédération nationale des pompiers français, a qualifié l’incendie de Los Angeles, jeudi 9 janvier, de “catastrophique”. Les incendies incontrôlables qui font rage autour de Los Angeles ont menacé jeudi le quartier d’Hollywood, qui était en cours d’évacuation, et provoqué des scènes de chaos dans la deuxième ville des Etats-Unis, faisant jusqu’à présent cinq morts.

Le vent soufflait mercredi à 165 km/h, souligne le pompier, ce qui représente une intensité “énorme” qui est ajouté « à une sécheresse importante avec des températures élevées et surtout pas d’eau ». Tous les critères sont donc réunis, selon lui, pour que l’incendie soit “incontrôlable”. « Le travail des pompiers est compliqué »assure-t-il. Le porte-parole explique que sans eau, “il faut donc faire venir des camions-citernes d’autres villes”.

« Là, heureusement, le vent s’est calmécontinues Jérôme Bonnafoux. “Il faut espérer que les secours seront capables de contenir l’incendie et de protéger les habitations, sans le maîtriser car il faudra plusieurs semaines pour le maîtriser.” Le porte-parole insiste sur l’importance du vent, quand il souffle si fort, “on a des rafales, il y a des brindilles d’arbres qui brûlent, qui vont être transportées et qui vont mettre le feu quelques centaines de mètres voire quelques kilomètres plus loin”.

Une situation qui nécessite que les services d’urgence « repenser constamment le système et se redéployer ». Outre le vent, ajoute Jérôme Bonnafoux, “la difficulté est que le feu est entré dans la ville”. “Pour le sauvetage, il faut aussi gérer tout ça, y compris l’évacuation.”

“Ce n’est pas la première foisrappelle le porte-parole. Depuis plus de dix ans, la Californie est le théâtre de plusieurs incendies de forêt d’une ampleur sans précédent. Et la difficulté sur place, ajoute-t-il, aux Etats-Unis mais notamment en Californie, « nous avons une interface forêt-maison avec ajout de maisons qui sont majoritairement en bois ».