« Mais on observe des postures, des décisions de la part des autorités algériennes qui permettent de douter de l’intention des Algériens de s’en tenir à cette feuille de route. Car pour respecter la feuille de route, il faut être deux », a-t-il ajouté.
M. Barrot s’est déclaré “comme le président de la République, très préoccupé par le fait que la demande de libération adressée par Boualem Sansal et ses avocats ait été rejetée”.
Détracteur du pouvoir algérien, Boualem Sansal, 75 ans, né d’un père d’origine marocaine et d’une mère algérienne, est incarcéré depuis la mi-novembre pour atteinte à la sûreté de l’État et se trouve en cellule de détention. soins depuis la mi-décembre.
“Je suis préoccupé par son état de santé et (…) la France est très attachée à la liberté d’expression, à la liberté d’opinion et considère que les raisons qui auraient pu conduire les autorités algériennes à l’incarcérer ne sont pas valables”, a relevé Jean-Noël. Barrot.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a évoqué pour la première fois dimanche dernier l’arrestation de l’écrivain mi-novembre à Alger, le qualifiant d’« imposteur » envoyé par la France.
L’auteur de “2084 : la fin du monde”, naturalisé français en 2024, est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du code pénal, qui punit “comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sécurité de l’Etat, l’intégrité territoriale”. , la stabilité et le fonctionnement normal des institutions ».
“Nous souhaitons entretenir les meilleures relations avec l’Algérie (…) mais ce n’est pas le cas aujourd’hui”, a regretté le ministre français.
Alger a retiré son ambassadeur à Paris fin juillet lorsque le président français Emmanuel Macron a apporté un fort soutien aux propositions marocaines concernant le Sahara occidental, avant de se rendre à Rabat fin octobre.