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Un Bye bye 2024 moins bon que ses pubs

Était-ce le Au revoir trop pour la bande de Simon-Olivier Fecteau, aux commandes de la revue de fin d’année ultra-populaire de - depuis neuf ans ?

Il semble que oui. Des imitations connues qui se répètent, pas d’acteur interne qui se démarque, des textes un peu corrosifs et des sketches politiques qui s’effondrent comme un Boeing en plein vol, cela Au revoir 2024 ne figurera vraiment pas au tableau d’honneur des éditions les plus réussies, loin de là. Cette heure de télé a été vite consommée et encore plus vite oubliée.

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Simon-Olivier Fecteau dans un des croquis de Au revoir

Les vignettes à connotation politique ont été les plus décevantes du grand événement radiotélévisuel canadien. Le Survivant Ottawa de Justin Trudeau (encore incarné par Simon-Olivier Fecteau) était hyperprévisible, la fin des énigmes avec Pierre Poilievre (Guylaine Tremblay) s’étirait inutilement et le jeu de casino-roulette, où Pierre Fitzgibbon (Sylvain Marcel) et François Legault (Claude Legault ) misé sur Northvolt, ne débordait pas non plus d’originalité.

La parodie du spectacle Les cuisiniers ! a été plus méchant avec les vilaines questions de lessive et de nounou de l’animatrice Élyse Marquis (Sarah-Jeanne Labrosse) qu’avec les politiciens québécois, qui ont été épargnés, mais qui auraient pu – et dû – endurer davantage de répliques. cinglant. Mention spéciale aux formidables Appendices qui ont incarné les juges de l’émission de téléréalité culinaire de -, en plus d’Anne-Élisabeth Bossé qui a enfilé les vêtements d’Éric « mon char, mon choix » Duhaime.

Et Geneviève Guilbault alias Beetlegen sur le troisième lien à Québec ? Pouah. Pas super transcendant. La chanson d’ouverture type rigodon de « Soirée canadienne » de Pierre-Yves Roy-Desmarais était sa moins intéressante, mais contenait tout de même quelques éclairs sympathiques, comme celui du briseur australien Raygun.

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Pierre-Yves Roy-Desmarais dans un des croquis de Au revoir

Pierre-Yves Roy-Desmarais a brillé dans le segment où il incarnait les fantômes de Gilles Latulippe et Suzanne Lapointe, qui hantaient le voisin du cabaret La Tulipe, le « con » qui a gagné la guerre contre le bruit des spectacles à Montréal.

Les auteurs de l’émission du 31 décembre connaissent bien leur culture populaire et leur télévision, on leur donne ça. La parodie de la série télévisée Les zarmes de TVA, plombée par les compressions budgétaires (comme la chorale de Marco Lachance dans Noovo), a enfoncé le clou, en plus d’exploiter la confusion des téléspectateurs face au jargon militaire utilisé par le caporal, le commandant, le colonel, Cinnamon et Cottonelle.

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Sarah-Jeanne Labrosse dans un des sketches de Au revoir

J’ai aussi bien rigolé avec la journaliste de TVA Sports Elizabeth Rancourt (Sarah-Jeanne Labrosse) obligée de manger de la pizza « Solvatoré » – c’est notre sponsor secret ! – lors du spectacle de Dave Morissette (Claude Legault) sur le point de subir un accident vasculaire cérébral en direct.

La parodie des publicités de Bell Pure Fibre ainsi que les piques contre le mouvement Desjardins, complètement mêlé à sa géopolitique, étaient drôles et efficaces, comme on les aime dans un Au revoir. En revanche, la performance de Boom Desjardins dans une fausse publicité pour l’avionneur Boeing a plongé. Au secours!

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Christine Beaulieu et Claude Legault dans un des sketches de Au revoir

La meilleure imitation de la soirée revient à Christine Beaulieu, qui incarnait une Julie Bertrand plus grande que nature aux côtés d’un Réjean Tremblay (Claude Legault) complètement catatonique. Un petit bijou. Et bravo pour l’autodérision du chroniqueur Richard Martineau, qui est apparu dans le faux bulletin d’information où sa prostate célébrait sa libération de son propre corps.

Guylaine Tremblay excelle dans le rôle de Marthe Laverdière, mais le faux spectacle Se planteur avec Marthe (et Guillaume Lemay-Thivierge) avait des airs de déjà vu. Dommage que le sketch des deux jeunes femmes et de l’ours se termine sur une note pipi-caca. Un coup de poing différent aurait eu plus d’impact.

Autre belle occasion manquée : Watabedford, le remake de Watatatowce qui aurait pu aller beaucoup plus loin dans la critique sociale.

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Arnaud Soly, Julien Corriveau and Pierre-Yves Roy-Desmarais

La chanson de l’éclipse d’Arnaud Soly, Julien Corriveau et Pierre-Yves Roy-Desmarais était amusante et pleine de clins d’œil sympathiques, dont celui de l’humoriste Katherine Levac qui a texté pendant le grand moment, comme lors du spectacle de Justin Timberlake au Centre Bell.

Pour parler des mâles alpha, la résurrection de la série Contrat des gars d’Alexandre Champagne et Jonathan Roberge, une référence assez niche, était une bonne idée sur le papier, moins réussie à l’écran. Et on retiendra Quel Talent ? l’imitation d’Anne Dorval par Guylaine Tremblay et le rire de Marie-Mai reproduit par Sarah-Jeanne Labrosse. Et Jean-Sébastien Girard était bon dans le rôle du méchant juge Serge Denoncourt.

C’est ennuyeux à écrire, mais plusieurs annonces de Au revoir étaient plus surprenants et agréables que le contenu de l’émission, dont ceux de la chienne Babine de Mondou, de la tante Lisette de Toyota, de La guerre des tuques de sable d’Air Canada, du « pipigate » de Tim Hortons, des résolutions du Métro. l’épicier, le paradis du pain de Pacini, l’hommage de Coca-Cola au Petit Roi ou encore le pow/porc du Québec.

La clairvoyance de cette soirée un peu fade revient à l’actrice Rose Adam, qui incarne Nadia Trogi, la sœur cinématographique du cinéaste Ricardo Trogi. Dans le tort Au revoir confiée à Ricardo, elle se plaint que le Au revoirc’est ennuyeux, ils font des sketchs pas drôles pour les baby-boomers. Puis Nadia ajoute : « on s’en fout Au revoir au revoirparce que Hugo Dumas l’aimera mieux En direct de l’universde toute façon “.

Difficile de contredire une jeune femme aussi brillante, acide et lucide.

 
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