Qui aurait dit, il y a à peine trois semaines, que le Canadien allait être en mesure de se qualifier pour les séries éliminatoires ? Pas nous.
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Et pourtant, Martin St-Louis prendra son café ce matin en regardant le classement et il verra son équipe au dernier rang qui donne accès aux séries éliminatoires dans l’Association de l’Est.
Cette victoire arrachée aux Canucks en prolongation a permis au Canadien de passer de la 11e à la 8e place. Avec 41 points, il rejoint les Penguins de Pittsburgh qui ont disputé un match de plus.
Dire que cette équipe était avant-dernière du classement le 19 décembre et qu’elle reculait alors de neuf points sur la 8e place. On était loin du fameux mélanger si cher aux dirigeants de l’équipe.
Résilience
Ce que l’on sait de cette version 2.0 du Canadien 2024-25, c’est qu’on ne peut plus la compter comme battue.
On aurait pu croire que les choses étaient terminées lorsque les Canucks ont pris les devants 3-1 grâce à deux buts en 20 secondes au début de la deuxième période, mais ce n’est pas le scénario qu’avaient en tête les gars en bleu-blanc-rouge.
Ils ont travaillé dur et sont remontés tranquillement, marquant trois fois sans réponse dès le milieu de la deuxième période. Et même lorsque les Canucks ont égalisé en troisième période, ils n’ont pas lâché prise.
Et lorsque les Canucks ont égalisé au milieu de la troisième période, ils ont continué à pousser.
Fatigue
Après un éprouvant voyage de cinq matchs en huit jours répartis sur quatre fuseaux horaires différents, on savait que ce ne serait pas facile pour le Canadien malgré la bonne séquence qu’il traverse.
Il fallait donc être réaliste car il était évident que ce match allait être difficile face à une équipe qui aime le jeu robuste et qui est capable de jouer vite.
Le Canadien a donc un peu couru après la visite dès la moitié de la première période lorsque JT Miller a profité d’une erreur de couverture pour égaliser. Et cela a continué jusqu’au milieu du deuxième engagement.
C’est le genre d’erreur défensive que le Canadien commet rarement depuis deux semaines, mais la fatigue mentale et physique peut jouer des tours à une équipe en confiance.
Étourdi
Les Canucks auraient pu achever le Canadien et pensaient peut-être y être parvenus en frappant tôt en deuxième période, marquant deux fois en 20 secondes. C’était la première fois depuis la défaite 9-2 subie aux mains des Penguins le 12 décembre que le Canadien accordait deux buts en moins d’une minute.
Deux buts qui ont été inscrits sur une confusion d’un solide duo, Alexandre Carrier et Kaiden Guhle, et sur un surplus causé par une mauvaise décision de Lane Hutson à la ligne bleue adverse qui a provoqué un surplus chez les Canucks.
On pourrait aussi attribuer le quatrième but des visiteurs à la fatigue, ou du moins à la frustration puisqu’il est survenu lors d’un mauvais penalty de Cole Caufield en troisième période alors que le Canadien venait de prendre les devants.
Pourtant, dans des conditions difficiles, le Canadien n’a jamais baissé les bras, ce qui contraste avec l’équipe qui a parfois eu du mal à s’accrocher en début de saison lorsque les choses se sont compliquées.
