EEn réponse à deux questions orales sur « l’aide au logement » à la Chambre des représentants, El Mansouri a précisé que le nombre de bénéficiaires du programme s’élève à plus de 35.000, dont 26% de Marocains résidant à l’étranger. et 32% de jeunes.
Le responsable gouvernemental a ajouté que 63% des bénéficiaires ont reçu une aide financière de 70.000 DH, tandis que 37% ont bénéficié d’une aide de 100.000 DH. Concernant les retombées économiques de ce programme, le ministre a expliqué qu’il a contribué à la croissance du secteur de la construction, avec une augmentation de 9,45% des ventes de ciment, de 1,7% des prêts immobiliers et de 7,2% des prêts accordés aux promoteurs immobiliers.
Elle a noté que le programme d’aide directe au logement œuvre à généraliser cet appui pour couvrir les villes qui n’ont pas suffisamment bénéficié du programme de logement social, comme Settat, El Jadida, Benslimane, Oujda, Berkane et Taza. La production annuelle de logements destinés aux classes modestes et moyennes est d’environ 113 000 unités, y compris l’autoconstruction, a-t-elle ajouté.
Concernant les objectifs fixés pour l’année 2024, le ministre a relevé que le programme a réussi à dépasser l’objectif de 75.000 logements, entre aides directes et logements sociaux, pour atteindre 94.000 logements, soit un taux de réalisation de 125%.
A cette occasion, elle a passé en revue les réalisations des précédents programmes de logements lancés en 2002, notant qu’ils ont enregistré un bilan positif qui a permis, jusqu’en novembre 2024, la construction d’environ 727.000 logements ayant obtenu le certificat de conformité dans le cadre du logement social. programme (250.000 DH), dont 680.000 logements livrés, outre la réalisation d’environ 30.000 logements ayant obtenu le certificat de conformité dans le cadre du programme de logements sociaux (140 000 dirhams).
Le ministre a précisé que le gouvernement a lancé un nouveau programme d’aide directe au logement pour la période 2024-2028, assurant que ce programme vise à couvrir les besoins en logement de la classe moyenne et des personnes à faibles revenus et à contribuer à la réduction du déficit de logement. grâce à la participation du secteur privé, en particulier des petites et moyennes entreprises.