(Montréal) Même si le premier ministre Justin Trudeau affirme que «jamais, au grand jamais, le Canada ne fera partie des États-Unis», ce qu’il dit «n’a plus d’importance», selon le milliardaire Elon Musk, depuis qu’il a annoncé son intention de démissionner.
Mathieu Paquette
La Presse Canadienne
M. Musk a ajouté son grain de sel au débat sur la question de savoir si le Canada devrait devenir 51e État américain, comme le suggère le président élu Donald Trump depuis fin novembre, dans une publication sur son réseau social X.
En réponse à la publication rédigée mardi après-midi par M. Trudeau, dans laquelle il insistait sur le fait que le Canada ne deviendrait jamais un État américain, M. Musk a clairement indiqué qu’il ne se souciait plus des commentaires du Premier ministre. canadien.
“Ma fille (“Girl” dans la publication originale anglaise), tu n’es plus gouverneur du Canada, donc ce que tu dis n’a plus d’importance”, a écrit M. Musk dans la nuit de mardi à mercredi.
M. Musk, propriétaire de Tesla et Space
La date de la course à la direction du Parti libéral n’a pas encore été fixée, mais le Parlement a été prorogé jusqu’au 24 mars. Nous nous attendons donc à ce que le parti politique trouve un nouveau chef d’ici là.
M. Musk, qui s’est positionné comme un proche conseiller du président élu ces derniers mois, a du même souffle qualifié M. Trudeau de « gouverneur du Canada », en utilisant des mots utilisés à plusieurs reprises par M. Trump.
Elon Musk n’est pas connu pour être un grand admirateur de Justin Trudeau. En décembre, toujours sur X, il le traitait même d’« idiot insupportable ».
Selon lui, l’année 2025 « s’annonce bien », en partie grâce à la démission de M. Trudeau.
M. Musk, qui est l’homme le plus riche du monde, a dépensé environ 250 millions de dollars pendant la campagne présidentielle pour soutenir Donald Trump. Il dirigera un nouveau département « efficacité gouvernementale » au sein de l’administration Trump.
Un autre chapitre
Donald Trump a fait des déclarations répétées sur l’adhésion du Canada aux États-Unis depuis novembre. Il affirme que de nombreux Canadiens souhaitent que le Canada devienne le 51e État, car ils économiseraient sur les impôts et la protection militaire.
Un sondage réalisé par la firme Léger auprès de 1 520 personnes du 6 au 9 décembre a révélé que cette proposition a l’appui de 13 % des Canadiens et l’opposition de 82 % d’entre eux.
Lors d’une conférence de presse mardi, M. Trump a évoqué l’idée de recourir à la « force économique » pour fusionner les deux pays. Il a réitéré qu’il prévoyait d’imposer des droits de douane substantiels au Canada et au Mexique dès son retour à la Maison Blanche dans moins de deux semaines.
Le président élu a également critiqué le financement militaire du Canada et soutenu que le Canada était subventionné par les États-Unis.
Sur
Avec des informations de l’Associated Press
