les nouvelles obligations et lois qui entreront en vigueur le 1er janvier

les nouvelles obligations et lois qui entreront en vigueur le 1er janvier
les nouvelles obligations et lois qui entreront en vigueur le 1er janvier

Hausse du prix du gaz, modification des règles d’octroi des allocations chômage et du RSA, nouveaux vaccins obligatoires ou encore évolutions en matière de logement : voici ce qui va changer au 1er janvier 2025.

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Comme chaque 1er janvier, plusieurs modifications législatives entreront en vigueur. Du domaine de la santé, au logement, en passant par les aides sociales, les chèques-repas, l’assurance chômage ou encore la protection de l’environnement, petit tour d’horizon de ce qu’il faut savoir pour ce 1er janvier 2025.

Autant se débarrasser tout de suite des mauvaises nouvelles qui pourraient directement toucher votre porte-monnaie. A commencer par la fin de la mesure temporaire qui permettait l’utilisation de billets-restaurant pour payer toutes vos courses alimentaires dans les supermarchés. A partir du 1er janvier, le plafond journalier de ces titres-restaurant passe à 19 euros, et ils ne peuvent être utilisés que dans les grandes surfaces pour payer des produits directement consommables. Le Sénat devrait toutefois reprendre le processus législatif de prolongation de la mesure temporaire à partir du 15 janvier.

Les titres restaurant (et leurs cartes de paiement) ne seront à nouveau utilisables que dans les grandes surfaces pour payer des produits directement consommables.

© ALEXANDRE DIMOU / MAXPPP

Prix ​​du gaz augmentera : +2,33 % pour les consommateurs utilisant le gaz pour l’eau chaude sanitaire ou l’eau de cuisson, et +3,8 % pour le chauffage. Le prix du kWh de gaz augmentera donc respectivement à 0,14648 € et 0,118 €.

Le prix du timbre va également augmenter : les colis et le courrier coûteront en moyenne 6,8% de plus, et le prix de la lettre verte passera de 1,29 € à 1,39 €. Le coût d’une lettre recommandée va également augmenter à nouveau : cet envoi, pour une enveloppe de 20g, coûtera désormais 5,74 €.

Enfin, La SNCF n’acceptera plus les chèques vacances papier pour payer les billets de train. Si votre entreprise ou votre CSE vous fournit encore ces billets en version papier, pour acheter des billets de train, vous devrez les convertir en version numérique. Une opération un peu pénible, qui coûte systématiquement 10 € de « frais de change ». Vous devez créer un compte et vérifier votre identité sur le site de l’ANCV, puis en faire la demande et envoyer les chèques à échanger par courrier. L’opération peut prendre plusieurs semaines.

Enfin, nous terminons ce chapitre sur les frais de toutes sortes avec le taux d’intérêt des nouveaux PEL qui sera de 1,75% pour ceux ouverts après le 1er janvier 2025. Pour les PEL ouverts en 2024, il était de 2,25%.

L’indemnité journalière d’aidant (AJPA)qui permet de percevoir des revenus en cas de réduction ou d’arrêt temporaire de votre activité pour venir en aide à un proche en situation de dépendance, peut désormais être perçu plusieurs fois au cours de la vie.

Jusqu’à présent, cette aide de 64,54 € par jour et 32,27 € par demi-journée ne pouvait être perçue que sur 66 jours maximum, répartis en demi-journées, pour l’aide d’une seule personne. Désormais, il sera possible de déposer une nouvelle demande, si vous devez accompagner un autre proche. Un soignant peut en faire la demande jusqu’à quatre fois, pour un total de 264 jours.


Les aidants pourront bénéficier de l’AJPA pour plusieurs proches au cours de leur vie.

© DAVID ADEMAS / OUEST-FRANCE / MAXPPP

Pensions de retraite bénéficiera d’une hausse mécanique, en fonction de l’évaluation de l’inflation de l’INSEE, de 2,2% en janvier. Cette augmentation se répercutera sur les pensions de janvier, versées début février.

Depuis le 1er janvier 2025, les bénéficiaires du RSA seront automatiquement inscrits à France Travail, où ils devront remplir un questionnaire afin d’évaluer leur situation : ils devront ensuite effectuer 15 à 20 heures d’activité ou d’entraînement par semaine.

Concrètement, à la suite de ce questionnaire, un organisme (France Travail, le Conseil Départemental ou un organisme désigné par ce dernier) devra les contacter pour établir un « projet personnalisé d’accès à l’emploi » ou un contrat d’engagement réciproque. . Les personnes touchées par un handicap reconnu, un problème de santé, ainsi que les parents isolés d’enfants de moins de 12 ans sans solution de garde peuvent en être exonérés.

Concernant le les allocations de chômage, leurs règles d’attribution évoluent : pour les saisonniers, il faudra désormais 5 mois de travail sur les 24 derniers mois pour bénéficier du chômage (contre 6 mois actuellement). En revanche, les niveaux pour bénéficier de 22,5 mois et 27 mois d’indemnisation vont évoluer : respectivement de 53 à 55 ans et de 55 à 57 ans.

Le Dispositif « Mon soutien psychologique »qui permet de se faire rembourser 12 consultations chez un psychologue agréé, sera simplifiée à partir du 1er janvier. Il ne sera plus nécessaire d’être référé par un médecin généraliste pour en bénéficier.

Le parcours vaccinal obligatoire pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2025 sera légèrement différent de ses prédécesseurs

Le parcours vaccinal obligatoire pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2025 sera légèrement différent de ses prédécesseurs

© THIBAUT DURAND / MAXPPP

Deux nouveaux vaccins seront obligatoires pour les nourrissons nés à partir du 1er janvier 2025 : le premier contre les méningocoques B, et le second contre les méningocoques ACWY (qui couvre quatre types différents de méningites). Le vaccin antiméningococcique de type B était déjà recommandé (et donc remboursé), il nécessite trois injections à 3, 5 et 12 mois. Le second remplacera en réalité le vaccin contre le méningocoque C, déjà obligatoire, et se fera aux mêmes horaires (à 6 et 12 mois). Cette dernière ne nécessitera donc pas d’injections supplémentaires.

Le carnet de santé va également changer. Les nouveau-nés recevront une version où ont été ajoutés des conseils de prévention : sur l’éducation sans violence de son enfant, sur le sommeil, sur l’identification des troubles neurodéveloppementaux et sur l’utilisation des écrans. Des conseils sur la prévention de la santé des adolescents seront également présents.

…Ou presque. Dans les écoles, crèches et établissements médicaux spécifiques des communes de plus de 2 000 habitants, les restaurants scolaires ne doivent plus utiliser de plastique pour cuisiner, réchauffer et servir.

C’était annoncé depuis plusieurs années : le volet de la loi « Climat et résilience » qui interdit la location des logements classés G au diagnostic de performance énergétique (DPE)entrera en vigueur. En effet, les logements classés G ne seront plus considérés comme décents.

A partir de 2028, ce seront les logements classés F, puis à partir de 2034 les logements classés E, qui seront concernés par cette loi.

Enfin, les propriétaires de biens immobiliers situés à proximité de zones forestières classées « à risque d’incendie » seront désormais tenus d’informer les nouveaux acheteurs et locataires de la situation.obligation de débroussaillage leur terre.

Concrètement, les constructions situées à l’intérieur ou à moins de 200 mètres d’un de ces espaces forestiers, landes, maquis ou garrigue classés à risque, doivent être protégées des incendies. Les propriétaires et locataires sont tenus de dégager au moins 50 mètres autour de leur immeuble, y compris si cette zone s’étend jusqu’à celle de leur voisin.

 
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