Honda et Nissan, un mariage de convenance dans l’industrie automobile japonaise

Publié le 23 décembre 2024 à 12h34 / Modifié le 23 décembre 2024 à 13h15

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Honda et Nissan n’ont pas tardé à officialiser leur volonté de s’unir. Moins d’une semaine après les premières rumeurs d’une fusion prochaine, les deuxième et troisième constructeurs automobiles japonais ont annoncé lundi avoir signé un protocole d’accord pour entamer les discussions sur cette fusion. Selon un communiqué publié par Honda et Nissan, cette union devrait donner naissance à une « société holding unique » dont les deux groupes deviendraient filiales, et qui devrait être cotée à la Bourse de Tokyo en août 2026. Mitsubishi, dont Nissan est actionnaire à 50 %, est également intégré au commerce et doit décider d’ici fin janvier s’il souhaite participer à cette intégration commerciale.

Selon les deux sociétés, une telle fusion et les synergies qui en résulteraient créeraient un groupe « avec un chiffre d’affaires supérieur à 30 000 milliards de yens ». [environ 171 milliards de francs, ndlr] et un bénéfice d’exploitation supérieur à 3 000 milliards de yens [17 milliards de francs, ndlr]». Si cette fusion aboutit, cette nouvelle entité pourrait devenir le troisième constructeur automobile mondial derrière Toyota et Volkswagen, en termes de nombre de voitures vendues. En 2023, le groupe japonais, leader mondial du secteur, a vendu un peu plus de 11 millions de véhicules, alors que ses concurrents en comptaient au total 4 millions pour Honda et 3,4 millions pour Nissan.