Ces prouesses scientifiques établissent de nouveaux records en 2024

L’année 2024 a été parsemée de découvertes scientifiques records. De la recherche sur les origines des animaux qui brillent dans le noir au développement du microscope le plus rapide au monde, ces exploits exceptionnels ont captivé notre imagination.

Explosion aérienne ancienne

Il y a environ 2,5 millions d’années, un astéroïde a brûlé dans l’atmosphère terrestre avant de pouvoir toucher le sol et laisser un cratère, faisant de cet événement la plus ancienne explosion en vol connue. Cette conclusion est basée sur une analyse chimique de près de 120 roches microscopiques enfouies profondément sous la glace de l’Antarctique. Les anciens cailloux sont riches en minéraux d’olivine et de spinelle, ce qui suggère que les spécimens sont les restes de l’astéroïde, disent les scientifiques.

L’aube de la photosynthèse

Les microfossiles d’Australie abritent les plus anciennes preuves de photosynthèse. Les bactéries fossilisées d’il y a environ 1,75 milliard d’années préservent des structures qui ressemblent aux membranes thylakoïdes, qui aident les cyanobactéries modernes à convertir la lumière du soleil en oxygène. Les scientifiques soupçonnaient déjà que les cyanobactéries effectuaient la photosynthèse, mais cette nouvelle découverte constitue la première preuve directe.

backflip le plus rapide

Minutes de Dicyrtomine Les collemboles peuvent s’élancer jusqu’à 60 millimètres dans les airs et tourner à des vitesses allant jusqu’à 368 fois par seconde, ce qui fait des arthropodes les backflippers les plus rapides connus (SN : 10/5/24, p. 4). Un appendice sous le ventre aide les gymnastes miniatures à décoller tandis qu’un autre les aide à réussir leur atterrissage.

La plus petite grenouille

Mesurant seulement 6,5 millimètres de long, un crapaud aux puces du Brésil (Pulex brachycéphale) a été couronnée la plus petite grenouille connue au monde (SN : 23/03/24, p. 4). Assez petit pour tenir sur l’ongle d’un petit doigt, l’amphibien a battu le précédent champion d’environ un millimètre.

Gros génome, petit paquet

Le plus grand manuel d’instructions génétiques connu appartient à une petite fougère (SN : 29/06/24, p. 4). Tmesipteris oblancéolata mesure 15 centimètres de long mais possède un génome 50 fois plus grand que celui de l’homme. Si elle était démontée, la bobine d’ADN de la fougère s’étendrait sur 100 mètres de long, selon les scientifiques.

Un gros plan d'une fougère avec des sphères jaunâtres attachées à certaines de ses feuilles

Bioluminescence la plus ancienne

La bioluminescence fête un autre anniversaire. Selon les scientifiques, les ancêtres d’un groupe de coraux des grands fonds brillaient dans le noir il y a 540 millions d’années. Les scientifiques pensaient que la bioluminescence animale avait commencé il y a environ 267 millions d’années chez un ancêtre des lucioles marines, de minuscules crustacés en forme de graines.

Corail rouge foncé avec des taches de zones bleu vif

Très petit arc

Les arcs sont de toutes formes et tailles. De petits nœuds en forme de huit soutiennent les gens lorsqu’ils escaladent les falaises. De plus grandes boulines fixent les navires au rivage. Cette année, les scientifiques ont conçu le nœud le plus petit et le plus serré jamais créé (SN : 24/02/24, p. 4). Ce nœud trèfle est constitué d’une chaîne de 54 atomes d’or, de phosphore, d’oxygène et de carbone bretzel sur elle-même trois fois.

Illustration 2D simplifiée du plus petit nœud moléculaire connu, une chaîne de 54 atomes d'or, de phosphore, d'oxygène et de carbone qui se croisent trois fois pour former une forme semblable à un bretzel.
 
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