Ces derniers accusent certains membres du conseil de « trafic d’influence », de « corruption » et d’« extorsion » de fonds auprès des candidats, pour des sommes pouvant atteindre 70 mille dirhams.
Lors de la séance extraordinaire du conseil municipal de Rabat, Farouk Mehdaoui a accusé plusieurs membres du conseil de monétiser leur intervention dans ces examens. Il a souligné que certains intermédiaires exigent jusqu’à 70 000 Dh pour aider à promouvoir un candidat de la 10e à la 11e année.
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S’adressant au premier ministre, Fatiha El Moudni, il a déclaré : “Nous avons les noms des salariés impliqués dans ces pratiques de trafic d’influence et dans la réception de ces sommes d’argent”. Il a demandé au président d’intervenir pour corriger la situation avant la publication des résultats. Il a menacé d’engager des poursuites judiciaires et de rendre l’affaire publique si aucune mesure n’était prise.
De son côté, Fatiha El Moudni, présidente du Conseil, a qualifié ces accusations de « graves », insistant sur le fait que s’il y a des allégations de corruption, des poursuites judiciaires doivent être engagées.
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