Surchargés par la grève des postes, Purolator et UPS ont suspendu les livraisons de certains services d’expédition, ce qui risque de transformer les Fêtes en - de crise pour certaines entreprises dont les opérations sont complètement perturbées.
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«Purolator était la seule option abordable pour une livraison en une journée partout au Canada, mais leur système est complètement surchargé», a déploré le directeur des opérations de l’entreprise de pâte à biscuits Félix & Norton, Simon Paquin, dans un courriel à Journal.
Plus tôt cette semaine, la petite entreprise montréalaise a été informée que le transporteur privé cesserait de prendre des envois à livrer depuis la plateforme d’expédition eShipper « en raison de la grève postale et des volumes d’expédition élevés ». saison”.
Selon M. Paquin, la capacité de Purolator a « fluctué quotidiennement » depuis le début de la grève de Postes Canada, allant de 1 500 étiquettes par jour jusqu’à un arrêt complet.
Crise
Il s’agit d’une situation difficile pour les entreprises qui comptent sur le commerce en ligne pendant la période des fêtes pour réaliser de bonnes affaires.
« Normalement, nous enregistrons un volume de ventes quotidien 10 fois supérieur grâce aux cadeaux corporatifs et aux commandes en ligne, mais nous sommes obligés de recourir à des transporteurs locaux limités avec une couverture restreinte », déplore Simon Paquin.
Ces derniers jours, Félix & Norton a même été contraint de fermer temporairement son site de commerce électronique.
« Ce retard menace la viabilité de notre entreprise. Le mois de décembre est crucial et les produits doivent absolument arriver dans les 48 heures, car ils ne contiennent aucun agent de conservation », explique M. Paquin, qui se dit « extrêmement frustré par ces circonstances ».
Le conflit continue
Pendant ce -, le conflit de travail à Postes Canada se poursuit, alors que les travailleurs de l’agence fédérale entament une quatrième semaine de grève.
Et rien n’indique que la situation sera résolue rapidement : la médiation a été suspendue la semaine dernière, car un fossé séparait encore les positions des deux parties.
Plus tôt cette semaine, le syndicat des travailleurs de Postes Canada a envoyé une nouvelle contre-offre au médiateur dans l’espoir que les négociations reprennent. De son côté, l’employeur a indiqué qu’il étudiait cette proposition.
Dans ce contexte, des voix s’élèvent dans le milieu des affaires pour exiger l’intervention du gouvernement fédéral, qui préfère pour l’instant rester sur la touche.
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