La seizième session de la Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (UNCCD) se tient actuellement à Riyad, en Arabie Saoudite, sous le thème « Notre terre, notre avenir ». Cet événement, qui coïncide avec le 30e anniversaire de la CNULCD, promet de marquer un tournant dans les efforts mondiaux visant à lutter contre la désertification, à restaurer les terres dégradées et à renforcer la résilience à la sécheresse.
Selon un communiqué de presse publié sur le site Internet de la Convention, la COP16 marque « un engagement mondial renouvelé à accélérer les investissements et les actions en faveur de la restauration des terres et de la résilience climatique ». Cet engagement s’inscrit dans un contexte où la dégradation des terres affecte directement la vie de millions de personnes, en particulier dans les régions les plus vulnérables comme le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.
« Cette conférence représente un moment décisif pour accroître l’ambition mondiale et accélérer l’action en faveur de la résilience des terres et de la sécheresse grâce à une approche centrée sur les personnes », souligne la CNULD.
La COP16, qui se déroule jusqu’au 13 décembre, est la première du genre organisée dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, une zone particulièrement touchée par la désertification et l’impact croissant du changement climatique. Avec plus de 197 parties (196 pays plus l’Union européenne), cette session est décrite comme « la plus grande conférence des Nations Unies au monde à ce jour ».
La COP16 marque un moment historique pour la CNULCD, l’une des trois Conventions de Rio adoptées en 1992 aux côtés des traités sur le climat et la biodiversité. A l’occasion de ce 30ème anniversaire, les discussions portent sur des approches concrètes et inclusives pour : restaurer les écosystèmes terrestres dégradés, renforcer la résilience des communautés locales face aux sécheresses récurrentes, promouvoir des solutions durables et inclusives pour préserver les ressources naturelles.
La CNULD appelle les gouvernements, le secteur privé et les organisations internationales à intensifier leurs efforts pour atteindre des objectifs ambitieux en matière de restauration des terres et d’adaptation au changement climatique. L’accent est mis sur la mobilisation des ressources financières, techniques et humaines pour répondre efficacement aux défis urgents liés à la désertification.
En mettant davantage l’accent sur des solutions centrées sur les populations locales, la COP16 reflète une vision commune : celle d’un monde où les terres, précieuses pour la biodiversité et la sécurité alimentaire, sont protégées pour les générations futures.
Alors que les discussions se poursuivent à Riyad, l’espoir grandit que cette session historique puisse se traduire par des engagements concrets et des partenariats renforcés, jetant ainsi les bases d’un avenir plus résilient et plus durable pour notre planète.